La complicité dans le travail, vous en dites quoi ?

Complètement d'accord avec vous les filles
Ce que tu dis sur le sevrage des anon est effarant, immonde mais ça ne m'étonne pas. Je vomis sur ces gens
Tes photos avec ton chiens sont trop mignonnes

Pour les chiens je ne suis pas tout à fait d'accord. Il leur faut un cadre pour éviter qu'ils ne cherchent à devenir chef de meute. Je ne parle pas d'être sévère mais simplement de mettre en place des règles dès le début et ne pas en dévier.

C'est lorsque le chien prend le dessus que les accidents arrivent. Après tous les chiens ne cherchent pas à dominer, mais il faut quand même faire attention.

Pour les chevaux aussi,tu dois mettre un cadre,enfin je parle pour les miens parce que sinon Sultan aurait tôt fait de me marcher sur les pieds.
C'est pas le même cadre mais je dois mettre en place des règles quand même.

Oui c'est vrai tu as raison. Donc pour les chevaux et les chiens, même topo. Mettre en place un cadre et savoir s'y tenir en permanence pour que l'animal ne se sente pas perdu.

d'accord,le tout c'est de savoir bien cadrer toujours avec douceur et amour

Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas de cadre, loin de là; Que ce soit pour les chevaux, les chiens et les humains c'est pareil.
Mais entre avoir un cadre, s'y tenir et sécuriser l'être quel qu'il soit et nier la personnalité de ces mêmes êtres en les assommant d'ordres qui ne seront pas forcément bien perçus ni acceptés, il y a une différence
Accepter la dfférence, les besoins de chacun ou laisser tout faire, ce n'est pas la même chose.
Et aussi, ne pas préter de sentiments humains aux animaux, les respecter, les accepter dans et pour ce qu'ils sont

Je dirais aussi : connaitre l'animal et savoir s'adapter. Par arriver tout de suite avec ses gros sabots : "Viens, là, toi, que je t'apprenne la vie !", si vous voyez ce que je veux dire. Parce qu'alors, si on a affaire à un animal sensible ou peureux, ou simplement qui a besoin de douceur, on part mal ! De la même façon, il faut savoir s'affirmer quand c'est nécessaire, devant un animal plus téméraire, sans pour autant oublier la douceur.
C'est là, je trouve, le danger des méthodes en tout genre : elles s'appliquent de la même façon à tous les animaux.

les grosses : messages croisés !

Lulul: Tout à fait d'accord

Je suis d'accord avec vous.
Avant de commencer l'éducation d'un animal, il faut connaître son caractère pour voir comment s'y prendre au mieux.

Je reviens un petit peu au sujet; j'y suis en plein dedans, dans le travail, en ce moment...et clairement on ne peut pas parler de complicite pendant nos exos....plutot de la communication, de la comprehension; j'essaie de lui apprendre mon langage...et elle y reagit ou pas.
La complicite , c'est plutot dans les gestes du quotidien, dans les ballades que je la retrouve, mais certainement pas dans le travail.

J'avais ressenti la même chose quand je travaillais Quelly. Elle faisait ce que je lui demandais mais ce n'était que de la bonne volonté et de la soumission.

Soumission, je ne sais pas trop....la carriere est toujours ouverte, et je ne suis pas du genre a lui mettre de grands coups de cravaches si elle n'obeit pas.
Bonne volonte et l'envie d'avoir sa petite carotte a la fin, ca oui!

Oui mais Canelle peut etre parce que c'est le début. Parfois je suis pas assez sure de moi dans mes gestes, ou elle propose en anticipant (c'est une autre débat ça), et dans ces cas là elle me propose des choses superbes, et je suis toute émue, et je vois qu'elle est très contente de ce qu'elle m'a montré, donné. Là je sens de la complicité dans le travail, car je n'ai dans ce cas rien demandé , rien imposé, c'est un échange de plaisir. Ils n'y a que nous 2 pour comprendre l'intensité et la communication pendant ces moments là.

Ok Canelle, tu essaie de lui apprendre ton langage mais je supose que tu essaies d'apprendre le sien?
ça se rapproche de la complicité non? ou tout du moins c'est un premier pas vers ça?

C'est un échange dans les deux sens donc tu vas vers la complicité!

Personnellement je trouve dommage que le début doivent se passer sans complicité et surtout qu'on soit obliger de faire des exercices pour arriver à se faire comprendre...

Je pense que le début peut etre en complicité, mais ce qu'il y a c'est qu'au début on est tellement dans la réflexion, qu'on en oublie "les sentiments". Je crois qu'il faut relativiser sur le "travail", ma ponette, qui est ma première, n'a jamais étée "débourrée", au sens réel du terme, on a fait comme on l'a senti, on se baladait beaucoup a pied en "famille" avec zom et elle, parfois on passait derrière, ce fut le début des longues rênes, par exemple... Et pour monter sur son dos, j'ai passé tant d'heures dans son pré a ne rien faire, juste a la caliner, qu'un jour je me suis assise dessus, "pour voir" et elle n'a même pas levé le nez de l'herbe.

Peut etre qu'il faut définir ce qu'est pour chacun la "complicité" ?

De toute facon pour il y est une complicité homme/cheval pour moi il faut de la confiance dans les deux sens. Et la confiance est plus facilement la si il y a un cadre,comme vous venez d'en parler.

Pas un truc hyper rigide qui s'applique a la lettre sur n'importe quel cheval mais des règles adaptables au cheval suivant son caractère.

Quelqu'un de censé ne réagira pas de la même manière avec un cheval craintif ou un cheval devenu aggressif (a cause de l'homme...).

Il y a des choses que l'on ne peut pas laisser passer.

Navarin s'est cabré une fois devant moi l'air de dire dégage de la, touche pas a ma juju.

Je l'ai chassé, je n'avais rien dans les mains a part mon appareil photo donc je n'ai jamais utilisé la violence (qui a mon avis n'aurai fait qu'empirer les choses) et il est parti au fond du pré avec Opale, j'y suis retourné pour bien mettre les choses au point et ne pas rester sur une fuite. Je l'ai chassé de nouveau et me suis mise entre ma jument et Navarin.

Navarin était a 15m de moi et ma jument avec un air très très mécontent et menaçant (oreilles pointées en arrière, queue sérrée, le regard méchant...). Je suis peut etre restée plantée la 10 minutes.

Et Navarin a changé de comportement au fur et a mesure que les minutes passaient. Personnes n'a bougé.

Mais ses oreilles se sont redréssées peu a peu, il a tournée sa tête, a fait quelques pas vers moi avant de s'arréter, comme s'il demandait s'il pouvait approcher. Entre temps ma juju était partie mais il ne me quittait pas des yeux.

Je suis allée le voir calmement comme si de rien était et il s'est laissé papouiller, détendu.

Je pense que ces moments sont très importants dans la relation homme/cheval. C'est comme des bagarres dans la hiérarchie d'un troupeau. Il y a des remise en question qui permettent de clarifier les places.

Quand le cheval nous considère comme un leader, qu'il est agrèable de suivre et sur qui on peut se reposer, et non comme quelqu'un qui ne fait que l'obliger a faire ceci ou cela, c'est une base de la confiance. Il préfère venir vers nous plutot que de fuir quand il nous voit.

C'est la notion de "référent" dont tu parles.

Oui

Le terme de référent me convient bien. Je pense que c'est ce qu'il faut viser dans les relations avec nos animaux. On doit obtenir une confiance totale. On doit devenir celle en qui on croit, celle qui guide, qui donne la voie à suivre.
J'aime quand je traverse les prairies, avoir le troupeau derrière moi qui me suit à la queue leu leu. j'aime faire quelques zig zags et voir le "serpentin" de chevaux et anes à ma suite, sans que je leur demande quoi que ce soit, juste parce que j'ose croire qu'ils me font confiance et ont envie que je les guide

Une petite anecdote qui m'est arrivée il y a quelques semaines-mois...
En pleine nuit j'entends les chien aboyer de façon anormale... Je me lève et regarde par la fenêtre. Et je vois mon gros Nus dans la cour. (je dois préciser que j'ai une double cloture, la cour est divisée en 2 parties. 1 partie ouverte jour et nuit qui donne sur la route pour les accès voiture. Et une partie fermée pour éviter que les chiens n'aillent à la route justement). Donc le gros Nus attendait tranquillement devant la barrière des cheins que je lui ouvre la porte. Ce couillon avait suivi le ruisseau, il était allé assez loin et je ne sais par quel instinct, il a suivi la route en faisant vraissembleblement bien des détours pour rentrer à la maison par un chemin qu'il ne pouvait pas connaitre.
Il m'a épatée ce gros Nunus. Je pense qu'il avait vraiment envie de revenir à la maison alors que plein de prairies pleines d'herbes l'attendaient alentour

Erell, sur ma facon de faire, dis clairement ce que tu as a dire.
Je n'ai aucune recette miracle avec Athena, je fais ce que je peux, ce que je sens et il est evident que je me trompe parfois.
Mais pour me faire comprendre je suis obligee de passer par des exos, oui, si tu as d'autres idees je suis preneuse....je suis preneuse de tout ce qui peut nous aider, mais la critique gratuite n'a jamais fait avancer.

nono a écrit:

Je pense que le début peut etre en complicité, mais ce qu'il y a c'est qu'au début on est tellement dans la réflexion, qu'on en oublie "les sentiments". Je crois qu'il faut relativiser sur le "travail", ma ponette, qui est ma première, n'a jamais étée "débourrée", au sens réel du terme, on a fait comme on l'a senti, on se baladait beaucoup a pied en "famille" avec zom et elle, parfois on passait derrière, ce fut le début des longues rênes, par exemple... Et pour monter sur son dos, j'ai passé tant d'heures dans son pré a ne rien faire, juste a la caliner, qu'un jour je me suis assise dessus, "pour voir" et elle n'a même pas levé le nez de l'herbe.

Peut etre qu'il faut définir ce qu'est pour chacun la "complicité" ?

Oui c'est ça que je veux dire Nono, je trouve dommage de devoir ritualiser et rythmer une relation qui finalement se fera au fur et à mesure. Je suis à peu près certaine que la monte ainsi que des activités ludiques qu'on peut caser dans travail peuvent convenir dans certaines relations cheval/homme... Mais pas dans toute.

Et justement, j'en viens à ce que tu dis canellle sur ton désir et ton envie de débourrer Athéna, c'est que justement tu ne sauras jamais si ça convient à votre relation ou pas car tu n'auras laisser venir ça à toi par l'expérience te le vécu ensemble.

Il ne faut absolument pas se sentir attaquer

Je ne comprends pas ton avant derniere phrase
Desolee, Erell, mais je ne controle pas mes sentiments ; quand j'ai lu la phrase que tu as ecrite, je me suis sentie attaquee, je doute que quelqu'un d'autre ait reagi differemment vu comment ta phrase etait tournee.
Comprends juste, que je n'ai pas la verite universelle , que je tatonne , que je cherche et c'est en ce sens que j'ai besoin d'aide...mais me dire que ce que je fais, ca n'est pas bien, ca n'est pas tres constructif et ca ne risque pas de me faire avancer.