Pourquoi certaines montent et d'autres ne montent pas ?

Bonjour tout le monde !

Depuis quelques mois, je fais beaucoup de recherches sur le fait: Pourquoi autant de monde aime monter à cheval ?

J'ai arrêté de monter à cheval il y'a 2 ans. Lors de mon stage, j'ai rencontré des jeunes, des adultes, des vieux traumatisés par l'équitation dans des centres équestres classiques. J'ai observé ces personnes réapprendrent à vivre et à coopérer avec les chevaux au sein de la structure où j'étais.
Et la plupart du temps, ce sont des personnes qui choisissaient de rester à pied soit parce que le traumatisme était encore là soit parce que à présent elle n'avait plus envie.

J'ai moi même remonté à cheval selon une méthode très intéressante (qui dit notamment que nous devons monter debout et non assis) en juin dernier. Début septembre, ayant promis à une amie depuis 2 ans de faire une randonnée de 3 jours avec ces deux juments, j'ai donc fait 3 jours de rando (sans fers, sans mors, évidemment.) où je me suis rendue à quel point je n'avais plus envie telle une aversion. J'ai passé plus de la moitié du temps à pied. Je suis revenue avec de violentes réactions physiques (comme vraiment du rejet) et avec un goût d’écœurement. ça n'empêche que j'ai apprécie d'avoir partager ce moment avec les juments car elles sont très heureuses de découvrir autre chose que leur pré et on sentait qu'elles aiment ça... Mais je n'ai pas aimé le moment "monte".

En reliant tout ça au programme de portage par ces deux expériences que j'ai pu constaté (de non envie de monter dans les deux cas de figure où il y'a une part d'introspection je l'accorde), je me demande, à présent, pourquoi est ce qu'on arrête de monter à cheval ?

- Est ce que c'est parce que on a assez vu et revu toutes les sensations qu'on avait à cheval et que finalement on désire tendre vers autre chose (ce qui est mon cas, je pense.) ?
-Est ce que les sensations ressenties, nous renvoyant à notre vie intra utéro, ont été bafoué par le traumatisme et que de ce fait il y'a une sorte de ""maturation"" qui s'est faite ?
=> Alors dans ce cas pourquoi certaines personnes qui se sont fait des peur continuer de monter ?

Ou est ce encore autre chose ?

Je ne sais pas si il y a UNE réponse a ta question...Pour ma part c'est parti d'une grosse peur (alors que j'étais a pieds) suivie d'une grosse perte de confiance en moi d'ou une remise en cause de mes "méthodes" et façon de faire. Puis avec le temps, monter régulièrement en reprise ou en ballade ne me semble plus indispensable pour moi. Mais il arrive que j'ai des "pulsions" qui font que j'ai très envie de poser les fesses sur Navarin. Je lui demande la permission et s'il ne bouge pas, je monte a cru et sans licol. Et puis le fait de ne pas monter, on apprend a découvrir autre chose chez le cheval, que juste un "siège". Je trouve que ma pouliche par exemple a des mimiques d'humain parfois...

Mais lui j'ai quand même l'impression qu'il aime les ballades montées. Car j'avais essayé de monter avec une amie et son cheval. Tou c'est très bien passé et le lendemain quand j'ai été au pré, j'avais les licols dans les mains (pour leur faire les pieds) et Navarin est arrivé au galop en hennissant, tout exité! Il est très motivé quand il est monté et accompagn (par un autre cheval). Ma dernière ballade avec lui (montée) date de janvier...

Je suis d'accord avec Noush, il n'y a pas LA réponse, elle est différente pour chacun de nous.

Pour ma part c'est partie du fait que la monte avec Quelly c'était rodéo (dans le sans propre ey figuré). Je me suis faite peur, elle n'appréciat pas cela et je ne voulais pas que mes visites deviennent une épreuve autant pour elle que pour moi.
Je n'ai reposé mes fesses sur un cheval depuis plus d'un an maintenant. La dernière fois c'était le cheval d'une copine. C'était sympa mais sans plus. En tout cas ça ne m'a pas donné envie de reprendre avec Quelly.

Non les sensations ne me manquent pas et j'ai trouvé mon équilibre à pied.

Cette idée d'équilibre à pied m'intrigue Poney, qu'est ce que tu entends par là ?

Noush, tiens c'est drôle car j'ai constate qu'Urane avec des expressions que je comprenais (autrement dit qu'on peut interprété par notre langage d'humain !!), est ce qu'on les voit quand on change "d'angle de vue" ?

Je ne sais pas si on peut vraiment parlé d'équilibre mais je me fais plaisir avec elle. Je trouve qu'on profite mieux du cheval à ses côtés que dessus.
Même si on respecte son cheval et qu'on l'aime, à être sur lui je trouve qu'il y a toujours cette sensation de supériorité, de puissance.
Au sol, on est à égalité ou presque.
On peut mieux communiquer aussi: à cheval, on ne voit pas vraiment le cheval, ses mouvements, ses yeux...
Et en ne montant plus je me suis rendue compte que ce qui était important à mes yeux, ce n'était pas l'équitation mais l'animal.

Et puis clairement je la sens plus épanouie. Je ne dis pas qu'elle n'était pas épanouie montée, mais en tout cas pas par moi.
Donc ce n'est peut-être pas mon équilibre que j'ai trouvé mais notre équilibre.

Je sais pas si c'est parce qu'on "change d'angle de vue"...et si les chevaux essayaient de parler humain, comme nous on essaie de parler cheval?!

Un exemple: un jour, j'étais pas bien. Je me suis assise dans le pré de mes loulou, la tête sur les genoux. Accacia est venue me voir et m'a poussé délicatement le coude, l'air de dire: "ca va pas?"...

Un autre: Je demande un antérieur a Accacia, en liberté, dans son pré. Elle me pince le mollet (je vous dis pas le joli bleu avec les les traces des jolies queotes^^). Je bouge pour la chasser. Elle ne bouge pas, je lui jète doucement mon cure pied. Elle s'en va, je me retourne véxée. Et elle revient comme si de rien n'était. Elle s'arrète a coté de moi et chercher ma main pour que je la caresse^^! Je lui redemande son pieds, elle me le donne gentillement!

Je vous jure! Peut etre qu'écrit, ca ne parait pas comparables avec le comportement humain mais en réalité, c'est frappant pour moi en tout cas^^!

Avant d'avoir la chance de rencontrer mon poulain, je côtoyais uniquement les chevaux de club ...et hélas en club on ne peut faire que de l'équitation. Pourtant, j'avais tellement de peine, que la plupart du temps je prétextais une excuse bidon pour descendre, ou pour rester dans le coin de la carrière avec le cheval. Je n'ai jamais aimé ce sentiment de supériorité sur l'animal.
Ma mère a du ma hair, vue le prix qu'elle payait pour au final que je ne participe pas au cour. Mais c'était l'unique moyen pour moi d'être en contact avec les chevaux.

Puis j'ai été totalement dégoûté, a en avoir peur des chevaux. Je m'étais dit plus jamais je monterais un cheval qui n'a pas envie.

Aujourd'hui je ne sais pas ce qu'on fera avec mon titi. Mais je me sent tellement en symbiose avec lui, que pour moi, si un jour je monte, ce sera d'un "commun accord " et sa ne ressemblera plus à de l'équitation.
Je voie plus ça, comme la découverte de nouvelles aventures pour renforcer notre complicité. Mais pour l'instant je dis ça, je peux encore changer d'avis milles fois. Par contre je refuse de monter d'autres chevaux que je ne connais pas, pour ne pas leur imposer ma présence.
Je ne prend aucun plaisir à la monte, sa m'angoisse de me dire que je suis un poids pour un être et que je lui impose de faire quelque chose qu'il n'a peut être pas envie.

Donc ma réponse est vague, je sais pas trop. Mais en tout cas, si jamais je remonte un jour, ce sera avec le mien où rien. Car je le connais par coeur, et il saura me dire si il est d'accord où non.

ps : De plus dans une CI, nous avons pu échanger sur ce sujet. Donc j'ai déjà une idée de son envie ou pas d'être monté.

Je repondrai plutot a la question : "pourquoi je vais ( essayer) de monter "....et bien tout simplement parce que jusqu'ici, Athena accepte tout ce que je lui propose et parce que j'en ai envie.
J'aime beaucoup cette sensation, que je ne vois pas trop comme une domination , mais bien plutot comme une faveur qu'elle me ferait, comme un preuve de confiance de sa part...apres vous vous doutez bien que des randos de 40 km avec une jument en sueur et extenuee sous mes fesses, ca n'est pas exactement ce que je prevois...ce serait plutot 35 km a pieds a ses cotes et si elle m'accepte sur elle pour quelques km, je serai ravie

En lisant vos posts, il en ressort que la plupart d'entre vous ne montez plus parce que vous avez eu de mauvaises experiences avec la monte...je n'en ai pas encore eu ( mis a part du degout et de la honte devant l'exploitation des chevaux de clubs ) et c'est peut-etre pour ca que j'ai encore cette "envie" en moi.

Morgane, je vois les choses vraiment comme toi

Tu sais monter à cheval canellle ?
Pour moi qui monte Totem depuis 1 an maintenant c'est pour faire quelque chose de diferent.Qu'il est confiance aussi en moi quant il ne me voit pas.Ce matin je l'ai monté 1 h et je l'ai senti vraiment content de sortir et confiant.Je lui parle beaucoup je crois que je dois le souler à la fin Complicité à la maison , en exterieur en main et monté pour moi c'est le signe absolu d'une grande confiance et d'un respect mutuel Le seul truc qu'il n'apreçie pas c'est quand je lui met son mors et encore ça progresse et en balade il n'est pas du tout sur la defence donc tout va bien on continu
Je dois preciser que je ne sais pas galoper et que j'apprend à trotter en cour C'est pour dire que je fais vraiment confiance en mon loulou .C'est un petit plaisir entre nous mais moderé

Pourquoi ne pas opter pour le sans mors ? ça serait déjà mieux !

J'ai dejà essayé Erell mais je n'y arrive pas . Enfin pour tout dire j'avais des gros problemes de broutage monté et il m'arrachait les renes pour manger les brins d'herbes convoitaient.ça fait la 2 eme balade ou je suis bien decidé à ce qu'il ne broutte plus monter.On y arrive bien , bien qu'il teste.Alors peut etre que quand il sera bien eduqué en selle peut etre que je retenterai le licol etho.Parce que sinon les directions ,les stops ,les allures en licol ça va tres bien.C'est que le broutage donc ...

Pourquoi ne pas monter ?...
Personnellement, ce sont d'abord les circonstances qui m'ont poussée à descendre de là-haut . Dès le départ, je cherchais une demi-pension pour avoir autre chose qu'en club, et surtout travailler à pieds, et monter en cours, vu mon niveau pourri. Pour résumer, on m'a interdit de monter, les moniteurs étant trop débordés pour s'occuper de moi et quand le temps est venu, mon cheval était sur le départ. Mais je me souviens de la seule balade montée que j'ai fait avec lui. On avait déjà du mal à communiquer à pieds, mais on se débrouillait. Mais alors monté ! Je me suis sentie comme un sac de patates sans aucune souplesse, sur un cheval qui ne demandait qu'à partir au galop. Et puis, j'avais passé deux mois à travailler à pieds avec lui, et de là-haut, je ne voyais plus le résultat de mes actions sur lui, je ne comprenais plus ce que je faisais à travers mon cheval, j'avais perdu mes repères. Une fois par terre, j'étais douchée.
C'est cette sensation qui me reste aujourd'hui : je veux voir mon cheval pour comprendre ce qu'il ressent. Ou alors, je voudrais monter allongée sur son dos pour être au plus près !
Ensuite est venue Sainte, et c'est par amour pour elle que je n'ai pas remonté. Une trotteuse réformée...no comment ! Je ne me voyais pas m'occuper d'un autre cheval que je monterais. Je ne voulais pas me couper en deux pour finalement ne donner que la moitié à chacun.
Et je pense que Sainte n'aime pas forcément être montée. Ça me parait suffisamment clair chez elle. Si on me confiait un autre cheval, je me poserais la question.

Maintenant, une question me vient (c'est un peu la question de Canellle) : Faut-il nécessairement avoir connu l'équitation (en bien ou en mal), pour ne pas vouloir monter ? En imaginant un enfant (parce qu'il serait peut-être moins marqué par les stéréotypes ? ) dont les parents auraient des chevaux qu'ils ne monteraient pas et qui apprendraient à leur enfant à en prendre soin sans jamais monter dessus. Il aura probablement une autre vision que celle des cavaliers de club, mais comprendra-t-il profondément les gens qui ne montent pas s'il n'y a pas "gouté" ?

ptite puce a écrit:

J'ai dejà essayé Erell mais je n'y arrive pas . Enfin pour tout dire j'avais des gros problemes de broutage monté et il m'arrachait les renes pour manger les brins d'herbes convoitaient.ça fait la 2 eme balade ou je suis bien decidé à ce qu'il ne broutte plus monter.On y arrive bien , bien qu'il teste.Alors peut etre que quand il sera bien eduqué en selle peut etre que je retenterai le licol etho.Parce que sinon les directions ,les stops ,les allures en licol ça va tres bien.C'est que le broutage donc ...

Oui enfin lui cisailler la bouche monté c'est pas la solution... Un cheval qui voit de l'herbe et qui a toujours été habiter à en manger en libre service en balade... le fera monter... Il suffit de lui expliquer...

Lul', pour répondre à ta question... Les enfants de ma pension ont toujours eu des chevaux... Ils voient leur maman monter. Ils ont voulu essayer l'équitation (en club), mais direct, et pour les deux, ça n'a pas été leur truc... Tout simplement car ils sont habituer à autre chose: à des chevaux qui viennent chercher le contact (avec l'homme hein ), avec lesquels ils jouent, à profiter de la nature autour, à être poser... et surtout ils adorent balader les chevaux en longe.... Mais monter sur leur dos: non !

Je n'ai connu que l'équitation en bien... et pourtant, c'est comme avec la viande, mon corps ne veut plus...

Ok je vois. Je ne discute meme pas.

comme tu veux !

Perso j'ai certes connu une mauvaise expérience avec Quelly. Mais depuis, j'ai remonté à cheval (une ou deux fois je crois) et ça s'est très bien passé. Je n'avais même pas spécialement d'appréhension de remonter.
Je pourrais donc continuer à vivre ma petite vie à pied tranquille avec Quelly et monter en balade de temps en temps en vacances comme je le faisais avant.

Mais je n'en ai plus envie du tout. Maintenant, comme Lul je crois l'a dit, j'aurais croisé la route d'un autre cheval, je monterai peut-être encore.
Juste que Quelly m'a ouvert les yeux.

Et contrairement à ce que dit Ptite Puce, pour moi le fait que le cheval accepte d'être monté c'est pas le summum de la complicité entre le cheval et son humain. C'est comme tout il s'habitue à la chose.

Poney a écrit:

Et contrairement à ce que dit Ptite Puce, pour moi le fait que le cheval accepte d'être monté c'est pas le summum de la complicité entre le cheval et son humain. C'est comme tout il s'habitue à la chose.

Oui, je pense exactement ça... alors est ce qu'on est passé à autre chose ?

Oui je pense Erell. On a fait notre chemin autrement, par nécessité pour moi. Enfin nécessité est un bien grand mot, j'aurais pu m'acharner avec Quelly mais je n'en avais pas envie.

pour etre honnete je me suis fais des frayeurs qui m'ont "calmé" sur mes sorties montés avec ondine.. mais j'ai ecouté des mauvais conseils, j'etais novice et elle toute jeune, nous sortions seules en foret pendant des heures, en licol et a cru sur une juju toute ronde et moi pas tres souple.. ça a fait un sacré melange et beaucoup de mauvais moments...

si je remontais maintenant, avec la confiance qui nous unie, je pense que ça irai mille fois mieux.. mais j'ai pris gout a cette relation differente.. et puis je ne peux pas laisser merlerault!!

Poney a écrit:

Et contrairement à ce que dit Ptite Puce, pour moi le fait que le cheval accepte d'être monté c'est pas le summum de la complicité entre le cheval et son humain. C'est comme tout il s'habitue à la chose.

J'avoue que pour moi le fait de monter n'est pas le summum de la complicité. Je voie juste ça comme peut être autre chose et uniquement autre chose. A mon sens la monte reste tout le même quelque chose d'un peu forcé où il y a dominant et dominé ... comme l'exemple de mettre un mors pour plus qu'il ne broute ... dans un sens c'est prendre le pouvoir sur le cheval. Mais peut on laisser son cheval autonome et indépendant quand on est dessus ?
Voila ce qu'il me gène encore dans la notion de monter... c'est cette obligation d'avoir un certain pouvoir de décision...

Bon en tant que personne dite "cavalier"donc qui fait de l'équitation.(pas le fouet svp)...je vais essayer (je dit bien essayer) de vous exposer le pourquoi du comment je suis cavalière. (quoique ca dois bien faire 2 mois que j'ai pas pratiqué..Farina étant a la retraite et bébé Tamae encore un bébé^^)

J'ai un peu de peine a mettre des mots sur le "pourquoi" je monte a cheval. A mon sens il y a sûrement une part de..hum comment formuler...alors je dirais d'ego personnel...même si je n'ai pas l'impression de monter pour impressionner (déjà que je suis loin du cavalier olympique). Je pense que cet part d'ego est plus ou moins prononcée (voire peut être inexistante...chez certaines personnes) je vois l'exemple avec quelqu'un de ma famille qui est très très compète de haut niveau......tout est bon pour atteindre un haut niveau..changement de cheval......entrainement spéciaux, chevaux sortis un minimum au parc parce que ca les "fatigues" (sans commentaire moi ca me met hors de moi ses arguments bidons)..pour moi sa façon de monter est uniquement motivée par l'ego.

Pour moi monter a cheval n'est pas le plus important.......mais former une chouette relation avec est au sommet de la pile...je me rappel de mes début en club...j'avais 8 ans....je me voyais bichonner un joli poney..le brosser le seller....lui apporter des carottes...ben j'ai vite été déçue....je suis arrivée on m'a emmenée direct au manège..ou la fille du cours d'avant m'a passé sont cheval et a la fin du cours j'ai dû laisser mon cheval a une autre sans sortir du manège...je vous laisse imaginer ma déception......et actuellement je suis allergique au clubs équestres.
Pourquoi je monte toujours alors....pour moi je dirais que la sensation d'être a cheval est agréable comme une sorte de bercement...le mouvement du cheval m'apaise. Je pense aussi qu'il y a une part de sécurité pour moi....ce que je veux dire par là c'est que je suis une personne qui a été beaucoup humiliée publiquement durant mon enfance......j'en suis devenue timide et je me faisais marcher dessus tous le temps.....a cheval j'avais l'impression et ai toujours ce sentiment: Celui que le cheval m'offre une sorte de sécurité...et que là haut les personnes qui m'ont fait du mal ne peuvent plus m'atteindre. Je sais c'est crétin et c'est la première fois que j'en parle, mais pour moi ca n'est pas une question d'être plus forte que les autre perchée là haut, non pas un sentiment de supériorité....mais un sentiment que a quelque part le cheval me "protège" des agressions extérieurs.
Aujourd'hui mes relation avec autrui ce sont améliorée et s'améliore encore....mais mon besoin du cheval est encore existant.
Je suis aussi de tempérament aventurière ..mais seule......je ne sais pas si ca a une part dans cela.....car a cheval je me suis prise de sacrée gamelles...voire j'ai même un peu appris a voler a quelque part..mais jamais je n'ai renoncé..pourtant j'aurais eu toute les raisons du monde de le faire..ayant failli me tuer plusieurs fois....alors je ne m'explique pas pourquoi j'ai continué malgré les gamelles.....c'est un grand mystère...

Alors voilà j'ai essayé d'expliquer la chose......je précise aussi que je suis cavalière dite de "loisir" donc de ballade...cela doit bien faire plus de 6 ans que je n'ai pas vu une perche de saut depuis un cheval....et que je n'ai pas posé les pieds dans un paddock de "travail" montée sur un cheval (a pied oui avec Tamae pour tous les objets bizarre qui font peur..)