Elle m'éduque...

Je dois bugger aujourd'hui, je sais pas où placer mes posts...

Hier j'ai fait une balade de deux heures avec Lala, je comptais atteindre la fôret qui n'est pas loin à pied de là où j'habite mais c'était sans compter sur la rallonge de distance avec le trajet en partant du pré qui est plus éloigné de la fôret et puis aussi le fait que je fasse des détours pour éviter... le centre-ville, du moins l'après-midi.
Après 1 heure de marche on arrive à 5 mètres de la fôret et là je ne reconnais plus ma jument. Elle est aussi nerveuse qu'un cheval de selle, envolé la serenité de d'habitude. Elle ne veut plus avancer, se retourne en me bousculant. En même temps, ça fait 10 minutes que moi je suis stressée. Mais sur le moment je ne le réalise pas encore. Tout a en fait pris une sale tournure quand j'ai regardé l'heure et réalisé qu'on avait bien mis une heure à atteindre l'orée du bois. J'étais frustrée et déçue. Quelques rues plus tard - oui parce qu'on marche dans des rues, on serait en périphérie de paris que ça changerait rien et moi ça me gonfle, je veux être au milieu des champs, sur des chemins de rando quoi - 4 gros camions sortent d'un chantier et font un bruit de malade. Les mecs au volant me siflent, ça m'énerve. Pélagie fait des tours sur elle-même et me marche dessus. Ca m'enerve encore plus, j'ai n'ai plus véritablement le contrôle hormis le fait que je la tiens toujours. Elle se met à hénnir pour la troisième fois aujourd'hui et je comprends que là ça craint. J'arrive pas à me calmer, je reçois un appel de mon chéri. Il entend à ma voix que je suis hyper stréssée et me dit que respirer, qu'il suffit que je me calme pour que ça aille mieux avec Lala.

Je me sens comme un gros bébé, la fille de 23 ans désemparée, qui veut faire sa belle avec sa jument mais qui sait en fait rien faire et surtout qui ne lui fait pas plaisir en la baladant. Sauf qu'il faut quand même faire le trajet retour qui dure une heure donc je souffle. Je ferme les yeux qq secondes et je fais un câlin à Lala même si quelque part je lui en veux (elle a rien fait mais bon). Et puis on repart et là pendant une heure j'ai un pti ange à mes côtés, elle passe partout. On prend un chemin plus court, on coupe dans les champs et on ramasse des pommes. A un moment elle me suit même sans que je la tienne. Et on rentre tranquilement.

Bon j'arrête mon roman et je résume. Je suis une grosse stréssée de la vie , même si je veux pas le reconnaitre en ce moment ça va pas. Principalement à cause de mon mémoire de M2 que je bâcle et que ça fait 4 mois que je suis en vacances et j'en ai maaaarre. Je prends certaines choses beaucoup trop à coeur. Y'a des jours où j'ai l'impression que j'y arriverai jamais avec Lala juste parce que j'ai pas suivi le dicton "A jeune cavalier, vieux cheval..." et que j'ai pas les capacités pour gérer ses 7 ans et ses 730 kg.

Sauf qu'à la réflexion, je me rends compte qu'elle me force à relativiser, à me calmer et à absolument tout évacuer, sinon elle aussi pête un câble. Quand tout est limpide dans ma tête, je n'ai pas d'éducation à faire pour Lala, elle fait toute seule. C'est une histoire de fou mais à force je remarque que tout se passe de cette manière avec elle (et peut-être tous les autres chevaux...). Donc concrètement, j'ai un psy sur pattes à la maison, et encore une fois je pose des questions bêtes... Surtout quand je lis que pour une bonne partie d'entre vous, voir vos chevaux c'est une vraie bulle de repos, surtout après le travail et quand ça va pas. Mais si c'est faisable de passer outre les problèmes du quotidien pour que tout le monde soit zen pour partir en balade, quand je me retrouve coincée, d'une part par le centre ville et de l'autre par des gitans sédentaires (qui habitent pas très loin du pré sur une grande surface et qui disent qu'ils vont faire un steack avec ma doudou) ben forcément à l'intérieur je flippe un peu. Je ne me sens pas à l'aise dans ma fausse campagne du 78 où chaque bosquet cache un monticule de détritus en tout genre et où les gens fixent du regard ceux qui baladent un cheval à pied!

Maintenant tout ça, je l'intériorise, j'ai pas non plus l'air d'une hystérique à chaque fois que je suis en balade avec Lala ou que je sors tout simplement de chez moi lol. Si vous ne voyez pas trop d'où je veux en venir, je fais plus simple:
Lala sent mon stress et réagit en conséquence. J'arrive à partir du bon pied quand on sort, mais en ballade il y a beaucoup d'obstacles qui, il faut croire, le font resurgir. Et ça a beau être presque inconscient, comme Lala le sent, je me demande si on ne va finir par avoir des ennuis.

Beaucoup de questions et de peurs dans ce post. Je pense qu'à moins d'être ultra chevronnée et pro, on passe tous et toutes par là laetitia: doutes, découragement, haut et bas.

Et bien entendu, les chevaux prennent tout de pleine face parce que ce sont de vrais éponges.
C'est vrai qu'il y a des jours, aller voir Quelly après le boulot c'est une grande bouffée d'oxygène, mais y en a d'autres, et bien je reviens du pré encore plus énervée qu'en sortant du boulot.
Quand je l'ai eu, je peux t'assurer que je n'étais pas comme ça. Je stressais toute l'après midi avant d'aller la voir, et certains jours, je rentrais en larme tellement elle m'en avait fait voir.
Et puis on apprend, on apprend à se connaître, à décrypter les réactions, à ne plus appréhender ou avoir peur, à relativiser, je la prends comme elle est, surtout dans les moments où elle est moins respectueuse, ou stressée, ou pas caline. Comme tu le dis si bien, nos gros sont de vrai psys: ils nous apprennent la patience, le respect, l'amour sans condition.

Il faut plus ou moins de temps, tout dépend des personnes et des chevaux. Ce qui m'a également beaucoup aidé c'est de me faire aider pendant quelques temps.

Pour en revenir au cas concret de Lala hier soir, ça ne m'étonne pas qu'elle se soit mise à stresser face à la forêt. La forêt c'est une grosse masse sombre, déjà ils doivent s'habituer au changement de luminosité. Tu rajoutes à ça tous les bruits qui peuvent émaner des arbres, des animaux... Et enfin, tu rajoutes ton stress, qu'elle a forcément sentie.

Il faudra y retourner, mais peut-être pas tout de suite, y aller par étape.
Jusqu'à présent tu t'en es très bien sortie, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas. Tu avais rencontré pendant une des tes balades un monsieur qui t'avait donné des conseils. Tu le revois de temps en temps, ne peut-il pas te donner un coup de main?

Merci Poney, je suis bien déterminée à m'accrocher mais lire ton post ça aide encore plus...
Nous avions déjà fait ce trajet, peut-être plus vite car nous avions coupé à travers la ville en juillet (pas grand monde) et on avait fait un peu de balade en fôret. Mais c'était avec mon chéri, et j'avoue qu'avec lui ou ma maman, je suis zen. Lala avait effectivement marqué son étonnement vis-à-vis des feuillages bas ou tout simplement par rapport à l'entendue d'arbres et les petits bruits qui en ressortaient mais elle s'était calmée rapidement.

J'ai pensé à aller voir ce monsieur qui est moniteur hier, il habite à deux rues du pré. Mais j'avais un peu honte alors je suis rentrée. Je passerai sûrement dimanche, le bruit des sabot sur le goudron fait sortir tout le monde lol et puis au moins je dérange pas trop ce jour là.

Je comprends que tu hésites à aller le voir, j'avoue que je serai pareil que toi, honte d'avouer que je ne sais pas gérer.
Mais finalement c'est humain et je suis sure qu'il y a bien plus de personnes qu'on ne le croit qui ont des difficultés passagères avec leur cheval/

Et si ça se trouve, il ne vous manque pas grand chose pour que ça se débloque. Des fois c'est tout bête: corriger une position peut suffire.

J'en aurais des choses à dire sur ce découragement dont ils peuvent être " la cause " ( j'insiste sur les guillemets ), avec Océane ça a été la guerre pendant quasiment les 3 ans qu'on a passées en club, des premières reprises après le débourrage, à ma dernière reprise là bas, et sur la fin j'avais en plus des problèmes persos. C'était des pleurs à presque chaque reprises et des maux de ventre de 8h du matin jusqu'à 17h, heure de la reprise. J'ai même pensé à la vente en arrivant toutes les deux à la maison..! Et puis un jour, j'ai commencé à me détacher de toutes les idées que j'avais ; le ferrage, le fait de DEVOIR la monter régulièrement, est-elle bien nourrie avec juste de l'herbe et du foin, etc, etc.
Ils suffit parfois d'arrêter de se mettre la pression, et de suivre le rythme tranquillement, de ne pas se forcer, pas d'impératif ( sauf évidemment en cas de problèmes de santé, ou autre ), pas de timing ! C'est plus facile à dire qu'à faire mais je pense que ça aide bien !
Elle va t'apprendre encore plein de choses, et les moments de découragement, de stress, de remise en question alterneront avec les moment de pur bonheur, les réussites et les belles surprises

Citation :

Je comprends que tu hésites à aller le voir, j'avoue que je serai pareil que toi, honte d'avouer que je ne sais pas gérer.
Mais
finalement c'est humain et je suis sure qu'il y a bien plus de
personnes qu'on ne le croit qui ont des difficultés passagères avec leur
cheva

Idem, c'est d'ailleurs cette peur d'être juger qui m'as empêcher de profiter de ma doudou pendant les premières années, alors ne fais pas la même erreur, et n'hésite pas à te faire aider, vraiment !!

pareil que les filles, j'ai connu ces moments de decouragement... et je pense qu'ils sont a la hauteur de l'amour qu'on porte a nos chevaux, perso je ressents moins de "deception" avec mon nouveau loulou(qui est la seulement depuis quelques mois) alors qu'avec ondine j'ai pleuré de ne pas etre a la hauteur.. je crois aussi qu'on se met la pression, on veut faire tel ou tel truc, y arriver sans stresser et on stresse encore plus quand on voit qu'on y arrive pas!
tu vois tous le monde connait ces moments, tu es super avec tes jujus, en peu de temps tu as repris en main deux louloutes qui n'avaient pas ce mode de vie, tu peux etre fiere de toi, ne te met pas la barre trop haut!!
plein de courage et rappelle toi qu'on a tous des hauts et des bas mais meme si on se connait pas , je suis sure a travers ce que tu nous dis que tu as les capacités pour t'occuper de tes chevaux car tu les aime et ça se ressent..

Citation :

je suis sure a travers ce que tu nous dis que tu as les capacités pour
t'occuper de tes chevaux car tu les aime et ça se ressent..

Je n'aurais pas mieux dis !! J'en suis également convaincu rien qu'à te lire !

ondine a écrit:

je crois aussi qu'on se met la pression, on veut faire tel ou tel truc, y arriver sans stresser et on stresse encore plus quand on voit qu'on y arrive pas!

j'ai arrêté de stresser quand j'ai arrêté de me mettre des objectifs pour rentrer dans la norme.
Aujourd'hui si quelque chose ne marche pas, je me dis qu'on a tout le temps et que ça ira mieux le lendemain... ou pas.

je connais le même problème avec la mienne et encore plus depuis que Nounou est là !
Plus moyen de la faire sortir seule !
Alors hier je leur ai fait un terrain de jeu !
Chacune leur tour je leur ai fait faire !
*Ingenue a adoré !
*Nounou elle se demandait ds quelle maison elle etait tombé !
Je vais faire un post pour vous montrer !

Je rejoins l'avis de tout le monde: on est toutes passées par des moments de découragement Avoir un cheval à soi ou faire comme si, ça ne s'improvise pas Quand j'ai eu Eden, j'avais beau avoir 10 ans d'equitation dans les pattes, j'étais perdue... Alors lui et moi on a pris le temps de se connaitre... Et comme les filles, plus je me mettais de pression, plus c'était compliqué alors oublie les objectifs, ça ne sert à rien de vouloir aller trop vite, laisse toi vivre et prend le temps

Encore aujourd'hui je passe par des moments de découragement parfois, et pourtant je suis allée au pré pour avoir ma bulle d'oxygène, comme Poney j'en reviens parfois plus énervée qu'avant d'y aller!

pourquoi plus énervée ?

Je pense que tu as bien fait de nous parler de ce que tu ressens, Laetitia, c'est mieux que de garder ça pour soi!

Je rejoins la plupart des témoignages déja postés, j'ai aussi connu beaucoup de moments de stress avec les chevaux! Et de découragement aussi! Au point qu'à un moment, j'ai trouvé que ça devenait malsain, car cette activité sensée être un loisir me provoquait angoisse et stress! Tout a changé à partir du moment où j'ai eu mon propre cheval et où j'ai pu choisir ce que je faisais avec mon cheval - au début, tête de mule que j'étais , je continuais à me forcer, à faire des trucs que je ne sentais pas ou parce que c'était ce que j'avais prévu de faire point-barre, et résultat, parfois des frayeurs, et souvent angoisses, stress et frustrations... qui ne faisaient qu'empirer quand je m'apercevais que ma jument patissait de mes erreurs, de mon inexpérience, ou de ma tête de mule... J'ai petit à petit appris à prendre du recul, à écouter ma jument, mais aussi à m'écouter moi, à ne pas faire des choses que je ne sentais pas, etc. Une de mes règles d'or est devenue que les moments passés avec mes chevaux devaient être un plaisir partagé, donc dès que le stress s'en mêle, j'ai appris à changer mes plans.

Le fait de quitter le centre équestre a aussi été très bénéfique, car je n'ai plus désormais la pression des autres, ni à subir le regard et les critiques (mêmes si injustifiées ) d'autrui.

tu dis toi-même que tu étais stressée par l'heure! si un cheval te voit comme son chef et que le chef est mal, le cheval est mal lui aussi! d'ailleurs tu t'en rends compte .
comme Vanille, si je suis agacée, pressée ou angoissée j'évite de programmer une activité avec les chevaux, ils ressentent bien trop le fait qu'on est pas dans notre assiette et c'est cata assurée, découragement pour moi et désorientation pour eux. je fais donc le minimum, et parfois les jujus m'agacent quand même quand je suis déjà tendue (surtout la petite qui ne sais pas arrêter ses pitreries)
donc même si ta jument a besoin de marcher, ne t'oblige pas à la balader si tu n'es pas sereine, ou fixe des objectifs moins lointains que la forêt à ces moments-là... elle est au pré avec une copine, donc elle bouge quand même, prends ton temps, ne culpabilise pas!

en même temps çà doit pas être facile dans un coin aussi habité que le tien, avec tout le monde qui regarde et te mets la pression involontairement.

Ce matin j'ai lu un des articles de PCN qui disait que ce n'était pas tant l'émotion qui posait problème au cheval mais surtout le fait qu'on essaie de la masquer.

Selon eux, le fait de masquer l'émotion, de la rejeter demande un effort au corps qui se ressent physiquement, dans les muscles qui se contractent un peu plus par exemple. Le cheval ressentirait alors le déséquilibre, alors que si on admettait notre peur, notre corps se détendrait un peu et le cheval serait rassuré. Même le fait de dire tout bas, j'ai oeur, pourrait aider notre corps et donc le cheval.

Je trouve cette théorie intéressante. Mais d'un autre côté, si dès le début nous acceptons notre émotion il n'y aura pas de relâchement du corps, donc le cheval ne serait pas capable de se calmer? Ou alors je n'ai pas compris.

Cette théorie parait intéressante, et c'est vrai qu'avouer ses peurs aide souvent à se relaxer. Ceci étant, je crois que les chevaux perçoivent notre angoisse à notre odeur aussi?

C'est ce qui est dit aussi dans "de l'intelligence des chevaux" mais ils n'en parlent pas dans cet article.

La balade d'aujourd'hui était très... spéciale!
Elle était contente de découvrir un nouveau chemin et de pouvoir brouter ci et là. De temps en temps elle s'arrêtait net pour regarder au loin. Elle ne redémarrait que quelques secondes après. Du coup pendant toute la ballade et à chaque arrêt, j'attendais un peu, je lui disais que je voulais redémarrer sans la tirer, et puis au bout d'un moment elle repartait. C'était assez marrant à voir. Un pro dirait peut-être que je me fais mener par ma jument... mais bon c'est un peu sa balade à elle aussi, non?
On a fait demi-tour quand en contrebas d'une rue, elle n'a vraiment pas voulu monter.
((Vous insistez dans ce cas là ?))

Par contre, à un moment je lui cueille 4 pauvres glands et en lui donnant j'ai mal mis ma main. J'ai pas trop fait attention parce que d'habitude elle fait bien la différence doigts/nourriture. Mais là pas du tout, elle a fait la goulue et elle a croqué dans mes doigts. Mon auriculaire était coincé entre ses dents et elle voulait pas lâcher, la goulue!
Hormis une entaille profonde à l'articulation j'ai rien mais sur le moment c'était horrible je pouvais plus bouger... J'ai crié et elle n'a lâché prise que quand je me suis mise à gesticuler dans tous les sens.
Pour faire le lien avec ce que tu dis Poney, j'ai trouvé ça fou qu'elle ne panique pas. En même temps, plus ça va, plus j'ai l'impression que Pélagie ne paniquera jamais la bouche pleine!
Et pourtant, les quelques secondes où elle me broyait les doigts, j'ai bien paniqué en m'imaginant avec neuf doigts ... comment ça se fait qu'elle n'ait pas réagi ? qu'elle n'ait rien senti ?
Je suis assez contente de la suite, j'ai perdu mon stick mais j'ai pas attendu d'avoir mal. Non seulement je me suis mise à lui parler, je lui en voulais pas vraiment et puis pour éviter de dramatiser j'ai piqué une pomme dans le verger d'à côté et je lui ai redonné avec ma main mordue, histoire de pas en faire toute une salade.
Voilà, voilà.

Je ne pense pas que le fait d'attendre qu'elle redémarre soit le signe que tu te fais mener par ta jument.
C'est important de laisser le temps au cheval d'analyser plutôt que de le forcer à avancer vers quelque chose qui lui fait peur.
De cette manière, tu la mets en confiance, tu lui montres qu'elle n'a rien à craindre près de toi.

Pour ce qui est des doigts, j'avoue que le fait qu'elle n'ai pas laché me gêne. La seule fois où Quelly m'a machouillé le doigt, c'était parce qu'elle était en train de machouiller une lamme de rasoir. Dans la précipitation pour essayer de lui faire ouvrir la bouche, j'ai mis mon doigt trop loin à la comissure des lèvres. Mais elle a lâché immédiatemment.
Dans ces cas là, je lui aurais bien fait comprendre que ce qu'elle a fait ce n'est pas bien.

Pour moi, hormi lors d'une attaque ou d'une aggression, ce qui n'était pas le cas de ta jument, un cheval ne mord pas exprès pour faire mal, et je pense que ta jument n'a pas senti tes doigts tout de suite, je ne vois pas d'autre explication. Par contre, si elle a tendance à être "goulue" et à se jeter sur les friandises, essaie peut-être de travailler là-dessus, de bien lui faire respecter ta bulle quand tu fais les distributions, et si elle je jette bouche ouverte sur ce que tu lui tends, gronde-la avec un NON ferme et un regard sévère, tout en enlevant ta main - ne lui donne la friandise que si elle se contient un peu.

Il m'est arrivé d'avoir mes doigts dans sa bouche plusieurs fois, surtout quand je lui donne des toutes petites baies... Mais elle fait bien la différence d'habitude.
Je vais travailler sur ce dont tu parles Vanille, je pense qu'elle en a besoin (et mes doigts aussi!).
Par contre j'aurais besoin de vos idées... Je sais que quand je vais retirer la friandise, elle va venir fouiller. Si je suis plus méchante, que je me fâche et que je fais un grand geste avec le stick, elle fait un demi cercle au trot la tête très haute en battant la queue autour de moi. J'interprète ça comme un signe de vexation. Qu'en pensez-vous ?

pour la morsure je suis daccord avec vanille, elle n'a pas du sentir tes doigts..
ma grosse est goulue aussi et quand je sens qu'elle risque d'etre trop brusque quand je vais lui donner un truc et bien je la fais reculer a la voix de quelques pas, du coup ça la recentre un peu sur moi et elle prend plus delicatement la gaterie..
pour mon gros c'est un vrai "chiqueur" il parait que les males mordillent plus que les jujus? la on tient le bon bout mais j'ai vraiment ete ferme car avec la grosse machoire de nos chevaux de trait on risque de vrai morsure..(au debut que je l'avais il m'a croqué l'epaule et bien j'ai encore une marque..)

ondine a écrit:

pour mon gros c'est un vrai "chiqueur" il parait que les males mordillent plus que les jujus?

Alors ma Quelly serait un mal?

un Mâle,Poney,pas un mal

Oups, pardon...

pas grave Ta juju est plutôt un Bien qu'un mal