Ma pension idéale

Voici si je le pouvais ce que j'aimerai pour mes chevaux. Imaginez un peu.

La campagne s'étale à perte de vue. Vous dépassez les dernières maisons du village. C'est un peu comme laisser la civilisation derrière soi. Devant vous s'étale de vastes prairies et une tout aussi vaste forêt.

Ben quoi on peut rêver un peu non ?

Ma pension idéale se construirait comme ceci :

Voici la base sur laquelle je pars et qui correspond à la prairie dont j'attends la réponse fin de ce mois. Elle fait une surface d'un peu plus d'un hectare et demi. Elle est "construite" en pente relativement forte. Le ruisseau se trouvant en bas de la pente et les abris en haut. La route se trouve du côté droit du dessin. En haut du dessin, c'est une prairie à mouton, en bas, une prairie à foin et à gauche un champs.
Légende :
- feuilles en vert foncé = arbres naturels présents sans fruits.
- feuilles en vert clair = pommiers,... = vergers.
- carré brun = abris (3 "abris" mis côte à côté + une réserve à foin).
- trait bleu = ruisseau dont le lit est en pierre.
- en blanc = l'herbe


Je vous fais un petit dessin de comment je l'aménagerai et un de la pension que j'aimerai construire plus tard.

C'est bien, et c'est idéal, tu as raison! J'espère de tout coeur que tu pourras réaliser tes rêves!
Et mes chevaux, si je ne pouvais plus les garder à la maison, dans une pension comme celle-là, je les mets tout de suite!!

Voici la version modifiée et ce que je mettrais en place au fil du temps :


Légende :
- ligne rose et bleue = clôtures
- gris = cailloux
- en rouge = les portes des clôtures ouvertes ou pas suivant le moment de l'année et l'état du terrain.

Je me rends compte que pour le premier dessin, j'ai oublié de mettre le petit "pont" qui permet de passer sur le ruisseau et qui est en vert sur ce dessin ci. Il existe déjà naturellement.

Concrètement j'aménagerai un couloir dans lequel, je mettrai des sols de différentes natures et comprenant les abris et un voire deux passages obligés dans le ruisseau. Et je créerai 2 parties distinctes qui ne seront jamais ouvertes en même temps pour permettre à l'herbe de pousser.

Maintenant, j'espère ne pas avoir que cette prairie mais celle qui est de l'autre côté de la route. Même si cette dernière est plate, sans arbres fruitiers et sans ruisseau, la surface en plus ne serai pas négligeable et ne m'obligerait pas à parceller comme ça la prairie. Si dans le cas où j'ai les deux prairies, je me contenterai de la clôture bleue de façon à les obliger à marcher un minimum.

Le foin ne se trouvera pas dans l'abri mais soit sur des piquets dans la partie sans arbres, soit accrochés à un arbre du verger, soit à même le sol loin des abris. Je n'ai pas encore décidé.

Pour ma pension idéale, je scannerai le dessin que j'ai réalisé il y a deux ans. Mais bon il faut que je travaille un peu aussi. Sauf si quelqu'un du forum veut faire mes leçons pour la semaine prochaine ?

c'est sympa

C'est vraiment l'idéal +++ , ton projet d'aménagement! Comme je te le disais plus haut, j'espère de tout coeur que tu pourras réaliser ton rêve, mais ne culpabilise-pas pour autant en attendant ou si malheureusement ça ne se fait pas... Les chevaux ne peuvent plus vivre à l'état sauvage, c'est triste, mais c'est comme ça, donc l'important est de faire son maximum avec ce qu'on a.

la pension rêvee de tous

La pension de rêve.Bravo

une question: les chevaux ne vont pas détruire les pommiers? les miennes ne laissent pas une écorce sur les arbres autres que gros chênes centenaires ...
sinon bonne idée ces terrains variés!

aigéa a écrit:

une question: les chevaux ne vont pas détruire les pommiers? les miennes ne laissent pas une écorce sur les arbres autres que gros chênes centenaires ...
sinon bonne idée ces terrains variés!

Avant Quelly avait un gros et magnifique Figuier dans son pré. Il avait fallu faire un périmètre de sécurité autour pour éviter qu'elle ne le ravage.

aigéa a écrit:

une question: les chevaux ne vont pas détruire les pommiers? les miennes ne laissent pas une écorce sur les arbres autres que gros chênes centenaires ...
sinon bonne idée ces terrains variés!

...ou qu'elles mangent trop de fruits d'un coup, en saison, puisque tu regroupes tous les fruitiers au même endroit ?
(j'ai une jument qui a fait des coliques monstrueuses après s'être enfilé toute une ligne de pommiers )

Oui, j'aurais peur des indigestions de pomme aussi, et des fausses routes... Je n'ai planté qu'un arbre fruitier dans le pré pour le moment, et j'ai choisi le cerisier car les fruits sont de petite taille; bon, maintenant il faut qu'il pousse et ce n'est pas demain la veille!

il me semblait évident qu'à la saison des fruits ce mini-verger serait isolé des chevaux. mais s'ils y ont accès le reste du temps, il risque de ne plus y avoir de saisons des fruits !

aigéa a écrit:

il me semblait évident qu'à la saison des fruits ce mini-verger serait isolé des chevaux. mais s'ils y ont accès le reste du temps, il risque de ne plus y avoir de saisons des fruits !

Les chevaux savent se réguler quand même. Sinon oui effectivement, j'empêcherai l'accès et cueillerai les fruits pour les distribuer le reste de l'hiver.

Les chevaux mangent les arbres, c'est normal. Ici, il y en a plusieurs qui sont par terre, qu'elles pourront manger les autres seront entourés de grillages sur le haut du tronc au départ.

D'ailleurs notre arbre de noel finira ces jours dans la prairie.

Citation :

D'ailleurs notre arbre de noel finira ces jours dans la prairie.

Je croyais que les conifères étaient toxiques pour les chevaux?

j'ai des ex-sapins de noel dans la haie, les chevaux n'y touchent pas, sauf de temps en temps les jeunes pousses.
les ifs sont toxiques, les troènes et lauriers à haie aussi (pas conifères eux!), pour le reste il faudrait qu'ils en mangent des kg pour que çà soit toxique (thuya) et je n'ai jamais vu qu'ils en consomment une brindille. alors qu'ils dévorent les feuillus (charmille, noisetier, frêne, eleagnus...)
bonne idée de protéger les troncs, j'aurais dû le faire aux défunts pruniers...

Ici ils ont mangé un sapin de Noël et n'en ont pas souffert non plus.
D'ailleurs les chevreuils et autres mangent souvent les jeunes pouces des sapins en pépinières.