chevaux et thérapie

Parmi mes rêve un me tient particulièrement a coeur, pouvoir aider les jeunes (adolescent) qui sont en rupture avec la société et cela avec l'aide des chevaux.
J'ai eu travaillé avec les chevaux pour les thérapie avec les handicapé, mais les ado dit a problème est quelque chose qui m'intéresse énormément, pouvoir venir en aide a des jeunes qui sont mal dans leur peau et cela avec des chevaux, car je pense que les chevaux et les animaux en général nous apporte un équilibre qui nous fait parfois défaut, pour moi ca à été le cas, les chevaux m'ont beaucoup apporté durant ma tumultueuse adolescence .

Avec un cheval le rapport de force n'est pas possible pour ces jeunes ils doivent apprendre a se mesurer, a être calme etc.. avec les chevaux.
J'ai vu quelque émission sur ce sujet et j'ai été impressionnée par comment ces jeunes réapprenne la vie aux côté des équidés.

Si je pouvais avoir une ferme ou accueillir des chevaux maltraités, et des jeunes "cassé" pour qu'il apprennent ensembles a revivre ce serait génial.

Faire les deux simultanément .

Pouvoir aider 2x plus.

enfin bref c'est encore un rêve pour l'instant...

J'aimerais savoir ce que vous pensez de l'utilisation du cheval dans le cadre de ce genre de thérapie?

Pour ma part je pense que les équidé peuvent apporter beaucoup aux jeunes. Ne serait-ce que par un contact au niveau des soins et du quotidien avec eux.

Et est ce que certaine d'entre vous connaissent des centres comme ca , car en suisse c'est inexistant

J'ai commencé à monter à cheval dans un centre d'hippothérapie. J'ai fini par les accompagner.

C'est magique. J'avais commencé à travailler avec une autiste. Au début, je commentais tout ce qu'on faisait et à la 3ème séance, c'est elle qui disait tout. Absolument magique de la voir se mettre à parler.

Un de mes plus beaux moments d'équitation.

C'était mon rêve à la fac, et même le sujet de mon mémoire de maitrise, j'espere que tu pourras le réaliser toi !

Je ne sais pas si le cheval apporte plus que les autres animaux. D'une manière générale je dirais que le contact avec n'importe quel animal est extrêmement bénéfique sur le plan personnel, que la personne soit véritablement handicappée ou pas d'ailleurs. Interragir avec un autre être qui ne vous juge pas... Avec un être qui est à la fois semblable à vous (sentiments, besoins vitaux, etc) et différents (besoins propres, traits de personnalité, langage différent, etc), tout ça oblige à se responsabiliser, à s'ouvrir, à se remettre en question... Bref, à sortir d'un regard porté vers soi-même pour aller vers l'autre.

Je pense qu'avoir eu la chance de grandir au contact d'animaux a été une des grandes chances de ma vie et m'a complètement façonnée! Ce sont d'ailleurs beaucoup de mes plus beaux souvenirs d'enfance!
Je ne souhaite pas avoir d'enfants mais si j'en avais, impensable de les élever sans animaux à la maison. Et à bien y réfélchir, je ne conçois pas trop pour moi-même un foyer sans animaux de toutes façons!

Pour en revenir à la question plus précise du début, à la pension où nous étions, un groupe d'handicapés (mentaux, sans problème physique) venaient une fois par semaine monter à cheval. Ca apportait beaucoup à ces jeunes sans doute, mais je pense que les chevaux n'étaient pas à la fête, il faut bien le reconnaître: grands gestes des mains avec le mors au bout, grands coups de talons, chevaux qui tournaient en rond au pas pendant toute la séance. Ce n'était pas la faute de ces jeunes, mais je me demande si on ne pourrait pas obtenir les mêmes bénéfices par d'autres techniques: participer aux soins par exemple, le pansage, caresser les animaux, etc.

C'est dommage qu'Alex ne puisse plus venir sur le forum , elle nous avait dit qu'il y avait des animaux dans un but thérapeutique dans l'établissement pour handicappés où elle travaille, elle aurait pu nous faire part de son expérience.

Vanille a écrit:

Ce n'était pas la faute de ces jeunes, mais je me demande si on ne pourrait pas obtenir les mêmes bénéfices par d'autres techniques: participer aux soins par exemple, le pansage, caresser les animaux, etc.

Nous ils montent sans mors et en licol quand même. A cause justement de leurs actions de main qui sont trop brusques.

Je n'ai pas les photos sur l'ordi mais de les voir monter c'est quelque chose. Sinon ils participent aussi aux soins et ce sont eux qui préparent leur poney et ce quelque soit l'handicap. On leur attribue un poney qu'il garde tout le temps (sauf si ils grandissent, ect.) de cette façon une vraie relation s'établit entre eux.

Doubi a écrit:

Vanille a écrit:

Ce n'était pas la faute de ces jeunes, mais je me demande si on ne pourrait pas obtenir les mêmes bénéfices par d'autres techniques: participer aux soins par exemple, le pansage, caresser les animaux, etc.

Nous ils montent sans mors et en licol quand même. A cause justement de leurs actions de main qui sont trop brusques.

Je n'ai pas les photos sur l'ordi mais de les voir monter c'est quelque chose. Sinon ils participent aussi aux soins et ce sont eux qui préparent leur poney et ce quelque soit l'handicap. On leur attribue un poney qu'il garde tout le temps (sauf si ils grandissent, ect.) de cette façon une vraie relation s'établit entre eux.

Dans le centre ou j'ai aidé les handicapé s'occupait des chevaux en plus de monter, les monter était une petite partie et il n'avait pas de bride.

Vanille tu parle d'handicapé qui gesticule et sont brusque avec les chevaux, moi je n'ai pas vu cela pendant mon temps dans ce centre, au contraire ils sont extrêment doux pour la grande majorité avec les chevaux, comme si il était conscient de l'animal.

Un autre exemple: j'ai vu une émission avec des jeunes en maison de correction qui devait aller plusieurs fois par semaine s'occuper et monter des chevaux, ce qui m'avait frappé c'était ce jeune qui frappait tous le monde mais qui ne voulait en aucun cas avoir une cravache avec sont cheval.

Il disait qu'avec le cheval la force était inutile et donc ils avait réussi a construire une relation basé sur la confiance et le respect avec sont cheval attitré chose qu'il était incapable de faire jusque là car il vivait dans la violence.
Certains de ses jeunes dise qu'ils trouve en la personne du cheval une sorte de confident a qui tous dire, et pour beaucoup de ces centres l'activité principale n'est pas l'équitation, ils doivent aussi assurer les soins de tous les jours, pour moi ca c'est l'idéal.

Je pense que les animaux peuvent beaucoup nous apprendre, et comme Vanille je ne pourrais jamais envisager de ne pas avoir d'animaux chez moi

Bien sûr il n'y a pas que les chevaux les autres animaux peuvent aussi aider, mais avec les ado a problème le cheval est une plus grosse responsabilité et un animal grand et impressionant mais doux, pour eux il est un de ceux qui peu le plus apporter...enfin c'est mon avis.

Citation :

Dans le centre ou j'ai aidé les handicapé s'occupait des chevaux en plus de monter, les monter était une petite partie et il n'avait pas de bride.

Vanille tu parle d'handicapé qui gesticule et sont brusque avec les chevaux, moi je n'ai pas vu cela pendant mon temps dans ce centre, au contraire ils sont extrêment doux pour la grande majorité avec les chevaux, comme si il était conscient de l'animal.

Je pense que l'encadrement joue énormément, et dans notre pension, ce n'était vraiment pas top top. On laissait donc le mors aux chevaux , et les jeunes ne participaient à aucun soin ni à la préparation de leur monture.

Vanille a écrit:

Citation :

Dans le centre ou j'ai aidé les handicapé s'occupait des chevaux en plus de monter, les monter était une petite partie et il n'avait pas de bride.

Vanille tu parle d'handicapé qui gesticule et sont brusque avec les chevaux, moi je n'ai pas vu cela pendant mon temps dans ce centre, au contraire ils sont extrêment doux pour la grande majorité avec les chevaux, comme si il était conscient de l'animal.

Je pense que l'encadrement joue énormément, et dans notre pension, ce n'était vraiment pas top top. On laissait donc le mors aux chevaux , et les jeunes ne participaient à aucun soin ni à la préparation de leur monture.

C'est dommage car l'aide au soins du cheval est extrêment important pour la personne en thérapie c'est comme ca qu'il a le plus de "contacte avec le cheval " je trouve.

Oui dans le club où j'étais, ils faisaient aussi eux même les soins (c'est d'ailleurs ce qui constituait la plus large partie de la journée) et je pense aussi que ça joue un rôle très important.

Emeline a écrit:

Oui dans le club où j'étais, ils faisaient aussi eux même les soins (c'est d'ailleurs ce qui constituait la plus large partie de la journée) et je pense aussi que ça joue un rôle très important.

J'ai monté un an dans un club qui travaillait avec un IME et les jeunes s'occupaient aussi du pansage, comme nous d'ailleurs! Mon moniteur etait d'ailleurs kiné de formation.

Farina a écrit:

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Et est ce que certaine d'entre vous connaissent des centres comme ca , car en suisse c'est inexistant

t'est bien sure ?
paske j'ai justement un cops qui a suivi une formation en zoothérapie dans le plus grand centre à la mode et justement il se trouve en suisse !

tu demandes à gogole equitherapie en suisse et il repond

http://www.google.com/search?client=safari&rls=en&q=equitherapie+en+suisse&ie=UTF-8&oe=UTF-8

Je fais remonter ce sujet,

Je m'explique. Dans le cadre de mes études ( infirmière ), je dois réaliser un mémoire.
Donc tout naturellement j'ai eu envie de le mettre en lien avec ma passion de toujours, les chevaux.
Je savais qu'il existait : l'équithérapie. Du coup c'est sur ce thème que mon choix s'est arrêté.

Bon nombre d'entre vous semble avoir des expériences, et j'aimerais beaucoup échanger avec vous sur le sujet.

D'ailleurs si vous avez des livres, articles ou vidéos à me conseiller, je suis preneuse +++ !!!

Moi quand tu veux, ça reste un des meilleurs moments de ma vie.

En Belgique, une des meilleures bibliothèques sur le sujet se trouve dans le centre dont je parles. Si tu veux les coordonnées.

Je n'avais pas vu ce sujet !
Et je découvre qu'on partage le même rêve, avec Farina !
C'est justement la question que je me posais il n'y a pas longtemps : Comment gérer les limites psychologiques du cheval et le besoin du patient (que ce soit une personne handicapée, ou un jeune "paumé", ou autre encore...) ?

Il y a quelques années, j'ai bossé comme palefrenière bénévole dans un tout petit centre équestre (environ 8 chevaux, dont 3 seulement participaient à l'activité, les autres étant simplement en pension) qui fait de l'hippothérapie avec des enfants handicapés.
Ce qui m'a toujours frappée, et que je trouvais merveilleux, c'était de voir arriver un enfant complètement renfermé sur lui-même, et qui après une heure sur le dos du poney, se mettait à parler, à raconter tout ce qu'il avait fait. Alors qu'il avait fallu le pousser au début à s'occuper de son poney, à la fin, il voulait absolument lui donner du foin, etc...
Ça, c'est le côté +.

Le côté -, maintenant.
Vous en doutez : les chevaux. Je me doute que ce n'est pas comme ça partout, et comme dans toute activité, ça dépend toujours de la volonté des gérants. Mais voilà comment vivent les chevaux dans ce centre : Boxes de 3x3, les moins malheureux sont encore les deux poneys, car par manque de place, on les fait dormir dans le manège (en sable). Au moins, il ont de quoi bouger un peu, sinon, il passent le temps où ils ne travaillent pas à se partager le même box, donc 3m² chacun...Il doit y avoir en tout et pour tout 1 hectare de pâtures, divisé en 5 ou 6 paddocks, où ils ne mettent pas les pieds de l'hiver pour ne pas les abîmer, et où, même aux beaux jours, ils sont parqués seuls.
Quand ils ne sont ni en box ni en paddock (je ne parle que des chevaux de thérapie), ils tournent inlassablement dans un minuscule manège (je ne sais pas combien il mesure mais à vue de nez, je dirais qu'il n'a pas plus de 20m de diamètre), avec mors, fers et tout le toutim.
Voilà pour ce que j'ai connu dans ce centre, et encore une fois, je me doute que ce n'est pas partout pareil. Ici, je pense que le problème venait du fait que la directrice est pédo-psychiatre : elle ne connait rien aux chevaux, elle a seulement appris à monter pour pouvoir suivre l'activité assurée par un moniteur. Ici, c'est le plus bel exemple de sacrifice du cheval face à l'humain.

Sinon, je vous passe l'histoire du gérant de la pension qui reçoit des handicapés deux heures par semaine, parce que ça lui fait des sous et qu'il se convainc ainsi de sa propre grandeur d'âme...

Enfin, voilà mon expérience. Comme je l'ai dit, ça fait partie de mon rêve. Mais je suis consciente que même moi je serais peut-être obligée de céder et de contraindre les chevaux, au nom du besoin du "patient" (ou "client", selon la vision qu'on en a )
J'ai pris une décision : quitte à renoncer à une partie de mon rêve (et à passer pour la méchante de service ), mes chevaux passeront toujours avant les exigences des humains. Tant pis si je ne fais pas d'hippothérapie, au moins, j'aurais déjà le bonheure fou de redonner la vie à quelques êtres, même s'ils ne sont pas humains.

J'ai été absente quelques temps sur le forum et je m'en excuse, je passe en coup de vent ici !
Si je devais te conseiller un livre ce serait "L'interprete des animaux" de Temple Grandin, Temple est une autiste elle-même très réputée notament pour son livre "Ma vie d'autiste". Il ne parle pas vraiment d'hippothérapie en tant que tel mais il permet de comprendre le fonctionnement mental des autistes et la façon dont ils perçoivent les animaux, très enrichissant !

Je connais quelques titres mais j'ai pas pu en lire beaucoup donc je te donnerai malheureusement pas mon avis.

"Poneys et Chevaux au secours de l'autisme" de Claudine Pelletier - Milet
"Pourquoi les chevaux nous font tant de bien ? de Agnès Galletier
" L'enfant et la médiation animale " de François Beiger

http://www.les-sabots-du-ponceau.be/index.php?option=com_content&view=article&id=39&Itemid=50&cae63ba1d58f0ba2dc9fc0af284a3e6a=30e61e9db34471c449b119ec1323e7e8 là c'est une émission radio en podcast, si tu as un peu le temps !

J'espère t'avoir un peu aidée, c'est un post qui m'interresse grandement en tout cas

Je suis en psycho uniquement pour faire de la thérapie assistée par le cheval!!
Je vise plutot les gens lambda (pas forcément de handicap) et je pense travailler a travers l'approche du cheval et des exos a pied (pas de monte)..
J'en suis a rencontrer des gens de la mediation animale, je fais mes petits tests dans mon coin, j'observe, je vais integrer un groupe de reflexion a propos de la mediation animale.. et pleins d'autres trucs mais je vous en parlerai quand mon cerveau sera plus opérationnel!!

Merci pour vos témoignages et votre aide.

Doubi, qu'elle genre de handicap as tu rencontré ? qu'elle était l'évolution de comportement entre avant et après la séance? Les séances étaient elle toujours monté ?

Lul : ton témoignage est très intéressant merci de l'avoir partagé avec nous

Mini griotte : merci de m'avoir orienté vers ces livres et l'émission, je vais m'y penché dessus dès cette après midi.

Rorua : l'avancé de ton travail m'intéresse beaucoup, quels genre de tests fais tu ?

Je pensais orienter mon thème ; comment le cheval aide le soignant à entrer en contact avec le patient ? ( en gros comment il permet de facilité l'entré en communication ) Après je ne sais pas encore quel public de vais viser ( adulte, enfant, adolescent ) ni la pathologie ...
Car je suis obligé de faire ce travail en lien direct avec mon rôle infirmier.

Principalement de l'autisme mais on avait souvent des problèmes locomoteurs aussi et des malades de la sclérose en plaque. J'étais jeune, je ne m'en souviens pas bien. Ca n'était pas important pour moi.

Ma plus forte expérience est une petite fille, je pense qu'elle était très fortement autiste. Il était impossible de lui parler ou de la toucher dans les premières séances. Et puis, au fil du temps et de la routine qu'on mettait en place (brosser les poneys, mettre la selle, les rênes, monter et partir dans la carrière où on faisait des petits jeux), elle a commencé à montrer de l'intérêt pour son environnement. On m'avait dit surtout explique bien ce que tu fais et ce que tu attends d'elle. Donc je parlais beaucoup même si elle ne me répondais jamais. je lui posais des questions et faisais la conversation seule.
Je me souviendrai toute ma vie de la première fois qu'elle s'est adressée à moi. On était occupées à faire un peu de gymkhana sous forme d'un parcours avec différents exercices (slalom, prendre une balle et la déposer plus loin, ...). Elle avait attrapé la balle, elle m'a regardée et me l'a montrée. Je lui ai dit que c'était bien et qu'il fallait mettre dans le seau plus loin. Elle a dirigé son poney toute seule là-bas (on tenait les poneys en longe) et puis elle m'a sourit. Je me sentais déjà si bien, c'était magique. Puis on décidé de faire un petit tour pour finir la séance. Donc on est sorti et je lui laissais guider le poney. Et pour une fois, c'est elle qui parlait. Généralement quand on sortait, j'essayais d'attirer son attention sur des arbres ou des choses qu'on croisait et là pour une fois, c'est elle qui m'a montré un arbre qu'elle aimait.
La voir parler, sourire et être si heureuse sur ce poney, c'était magique. Après cette séance, même si elle parlait d'abord au poney, elle a presque toujours répondu à mes questions.

J'ai des photos, si tu veux mais il faut que je cherche.
Je te conseille aussi leur site web (et si tu regardes bien peut-être que tu reconnaitras Newton sur les photos ) :

http://www.lesrenesdelavie.com/activites/hippotherapie.htm

Voilà par exemple :
Les Rênes de la Vie s'adressent notamment aux enfants présentant des
troubles psychologiques, sensoriels, moteurs, d'origine génétique, des
troubles de l'apprentissage ou du comportement (autistes, psychotiques,
sourds, aveugles, IMC, myopathies, trisomiques, hyperkinétiques,
dyslexiques, paraplégiques, quadriplégiques, hémiplégiques, Syndrôme
d'Angelman, etc.)

merci beaucoup Doubi pour ce témoignage très intéressant !! C'est fou comme une médiation thérapeutique ( ici avec les chevaux ) peut agir de façon positive sur le psychique et le comportement.
Une fille de ma promo à aussi eu ce genre d'expérience avec un enfant autiste. L'enfant ne parlait que quand il fessait une activité thérapeutique. Je trouve ça passionnant !

Merci pour le site internet, il a l'air vraiment bien fait, je vais aller lire sérieusement ce qui est dit.

Sinon je viens de commander le Tao du cheval. Je pense qu'il pourra m'apporter de nouvelles clés intéressantes. Vous l'avez lu ?

Oui et il est vraiment pas mal quand on arrive à rentrer dedans.

le tao du cheval... une merveille!! je sais pas pour toi mais pour ma part c'est des declics personels qu'il m'a apporté!! (merci les copines du forum qui me l'ont offert )

sinon ma petite experience avec les animaux (pas que les chevaux, les animaux du parc aussi..) et les nombreux groupes de personnes "différentes" qui viennent nous visiter:

pour les handicaps physiques, le contact a l'animal est dabord apprehendé puis quand le pas est franchi c'est du bonheur...

pour les polyhandicapés, (la majorité chez nous..) c'est toujours tres touchant... il y a comme "un pont" entre eux (c'est pas a tous les coups mais tres tres souvent..) et nos animaux... je suis a chaque fois tres emue de voir un cerf porter un enfant mal voyant sans bouger une oreille, touché de voir merlerault souffler sur le visage d'un enfant "différent" qui fait des gestes qui en regle generale l'aurait mis mal a l'aise...

avec tout mes compagnons non humains j'ai pu constaté une verité qui est dite de nombreuse fois dans le tao du cheval: l'animal nous voit "de l'interieur", face a une personne qui fait semblant l'animal est mal a l'aise.. face a une personne "vrai" (meme en detresse..) l'animal est lui meme vrai...

cette capacité est primordiale dans l'aide a la personne... j'ai vu ondine se coller a des enfants tres agités et les apaiser... et refuser le contact avec d'autres qui semblaient etre tres heureux d'etre la...

Par contre, on ne peut pas nier que ça prend beaucoup de la part des chevaux aussi. Je le vois bien avec Newton qui a passé plus de la moitié de sa vie à le faire et franchement, une vie en troupeau à l'extérieur est quasi nécessaire pour que ça soit bien vécu par les chevaux. Et même encore là, je remarque qu'ils ont un point de rupture aussi.