Chevaux qui jouent... Heureux ?

Je m'explique.

Sur facebook, j'ai croisé pas mal de vidéos qui m'ont mise plutôt mal à l'aise : des chevaux, pas trop vieux en général, qui jouent et se surexcitent avec un gros ballon.

Y'en a une qui est filmée dans un manège, ça dure longtemps en général.
Une autre, que je viens de voir, qui se passe dans un pré arboré.

Chaque fois, sur la vidéo, ces chevaux sont seuls avec lz ballon (un ou deux piétons, mais toujours seuls équins).

C'est de la joie et du plaisir, ou simplement l'expression d'un malaise ?

À votre avis ?

(Je peux chercher les liens, si vous ne voyez pas de quoi je veux parler).

Edit

La première vidéo


La deuxième
https://www.facebook.com/animaizinhos1/videos/942339355813884

Je pense que je vois de quoi tu parles. Et je partage assez ton avis. Après, c'est toujours difficile à évaluer à partir d'une simple vidéo (pour le fait que les chevaux soient seuls, on peut penser qu'ils ont été isolés seulement le temps de la séquence filmée, que cela ne signifie pas qu'ils sont en manque de contacts sociaux, mais on n'a pas non plus la preuve du contraire) mais je suis aussi mal à l'aise devant ce genre de "mises en scène".
Perso, ce qui me met le plus mal à l'aise, ce sont ces photos qu'on voit partout de chevaux lancés en plein galop ou naseaux dilatés et oreilles tendues. Tout ça parce que ça met le physique en valeur. Mais comment on obtient d'un cheval qu'il soit dans cet état juste au moment de faire les photos ? On a la patience d'attendre des heures et l'adresse de mitrailler pile au bon moment (au vu du nombre colossal de clichés de ce type, j'en doute) ? On enferme le cheval en box et on le photographie en train de lâcher son trop plein de stress ? On l'excite à coups de chambrière ? On le sépare volontairement des autres, sachant que ça va le faire "chauffer" ?
Bref, y a un paquet de moyens d'obtenir les attitudes qu'on veut pour une vidéo ou une séance photos...Et j'en vois peu de bons...

Pour en revenir au jeu, Fripouille est complètement dingue de tout ce qui roule ou qu'on peut pousser avec le nez. Mais il faut jouer avec elle ! Jamais elle ne passerait 10 minutes à faire rouler son ballon toute seule...

Edit

Sur la première, je vois clairement un cheval qui essaye d'évacuer sa frustration du manque de mouvements et/ou de contacts sociaux...
La deuxième est un peu brève pour qu'on se rende compte, mais je verrais plus un cheval qui s'éclate sans se "venger" sur le ballon. Après, c'est peut-être la différence d'environnement qui joue...

Déjà je pense qu'il fau regarder l'âge des chevaux. Je pense qu'un poulain par curiosité va peut être jouer plus longtemps avec un ballon, même si on peut aussi estimer que c'est par manque de compagnon de son âge.

Sur la première je vois aussi un cheval trop explosif. Par contre la sedonde, je vois vraiment du jeu, mais aussi une impression d'un jeune cheval.

Perso ici la balle n'émoustille pas grand monde, à part le chien parfois

je ressens comme vous, sur la première vidéo le cheval semble se défouler de manière pathologique, çà évoque plus la frustration que le plaisir. sur la seconde c'est un poulain (le commentaire en dessous signale qu'il avait un an sur la vidéo et qu'à 7 ans il aime toujours autant jouer au ballon). son galop d'approche est tranquille, il semble jouer réellement.
ici j'ai Virgil qui joue avec des bidons vides et des seaux, le ballon j'ai pas réussi à le gonfler pour lui faire tester mais sinon mes chevaux jouent surtout à la bagarre, donc à plusieurs...

Très difficile de se prononcer, les vidéos sont hors contexte, même pour la première.

Ouais m'enfin il me semble qu'on a pas besoin de connaitre le 1er cheval depuis sa naissance pour voir qu'il est pas à l'aise dans sa tête...

Personnellement, je suis assez mitigée, on peux difficilement affirmer quoique ce soit à partir d'une vidéo !

Ce qui est sur, c'est qu'un ballon ne remplace pas un copain, dans la pension ou je suis, il y a un poulain qui justement joue avec ce fameux ballon dans le manège, il est tout seul dans un box à 18 mois... récemment, le gérant de l'écurie l'a transferer dans une stabu avec d'autres chevaux car il était complètement ingérable par sa propriétaire.

J'ai pas encore tenté de présenter ce genre de chose à Ficelle et son copain, mais s'ils jouent avec, je me dirais pas forcément qu'il y a qqch qui cloche chez eux...

Sur le site http://www.lacliniqueducheval.fr, j'ai trouvé un texte relatif au jeu. Grosso modo le jeu pour un cheval adulte serait un problème comme vos commentaires le présentés. Il site une source qui à l'air intéressante, je vais essayer de trouver l'article complet.

Plusieurs études ont été menées chez des poneys et des chevaux afin d’évaluer ce que reflète le jeu chez l’équidé adulte. Ces études indiquent que chez l’adulte, le jeu n’est pas un indicateur de bien-être et doit au contraire intriguer voire alerter : le cheval adulte joue-t-il par ennui (peu de fourrage, paddock vide, absence de congénère) ? Par stress social ? En raison d’un état physiologique dégradé ? Enfin, l’expression de jeu dans la relation homme-cheval doit inciter à la prudence, car on observe fréquemment dans la nature une transition rapide entre les « poursuites » et le passage à l’agression… Ainsi, si le jeu est un indicateur positif chez le jeune, il ne l’est pas chez le cheval adulte.

Source : M. Hausberger, C. Fureix, M. Bourjade et al, Le jeu : indicateur de bien-être ou de mal-être ? 36° journée de la recherche équine, 4 mars 2010, Paris.

Merci !

l'article : http://ged2.haras-nationaux.fr:8080/haras/ShowPage?UseFM=yes&Template=ais/frmAis.htm&Location=getdocs:///DocMapCSDOCS.dPortal/35987&Scale=FULLWIDTH&Page=1&ContextParams=R.LIST.OrderBy%3DANNEE%20desc%2CTITRE%20asc%3BR.SEARCH_WORDS%3Djeu

C'est un pdf.

Ils parlent des chevaux en centre équestre, conditions particulières, et des mâles célibataires à l'état sauvage. Or, les hongres domestiques au pré toute l'année jouent aussi, et on ne peut pas dire qu'ils soient mal dans leur peau. Ce qui est vrai, c'est que les mâles jouent plus que les juments.

Dans un centre équestre, si le cheval est tous le temps en boxe, alors quant on le sort il se défoule.
Il y a aussi les gens qui vous disent "les chevaux aiment travailler"
Effectivement si le cheval est h22 dans son boxe, il doit être content qu'on le sorte de son boxe pour voir autres chose
mais on sait tous que ce n'est pas pour ça qu'il est bien

D'un autre coté, il y ' a un business autour du cheval et du jeu. C'est pas très commercial un cheval équilibré, super calme au pré avec ses copains... On lui vend quoi? Comme c'est pas très intéressant commercialement un cheval au pré en troupeau...si tous les chevaux étaient laissés tranquille au pré, je me demande de combien serait le manque à gagner sur les dérivatifs de tout genre au mal être équin (jouet, complément alimentaire, pro pour le canaliser, matériel mors et compagnie...

C'est vrai que les balades avec coups de cul, saut de moutons et autres, ça fait un paquet d'années qu'on n'en a pas eu, ni mes soeurs ni moi, avec nos chevaux qui vivent au pré toute l'année...

Par contre, ça arrive qu'on les voie se chahuter un peu, ou surtout traverser le pré au galop juste pour le plaisir...

De ce que j'ai lu c'est normal pour un poulain de "jouer" mais pour un cheval adulte ça ne l'est pas...

Pourtant j'ai du mal a y croire... par exemple deux chevaux au pré qui sont avec mon cheval jouent ensemble (l'un à 7 ans et l'autre à 14 ans) ils s'amusent régulièrement à s'attraper le licol (souvent quand le vent est venteux d'ailleurs)
https://www.youtube.com/watch?v=zshAo8xPQ1c (à partir de 6 minutes)


Totalement d'accord avec toi azzaro, comme le fait d'être fière de montrer son cheval se défouler en carrière (saut de mouton ect...) bah oui effectivement après avoir passé toute sa journée au boxe... je ne pense pas partout que ce soit une fierté ...

En effet, en observant nos chevaux à qui on essaie pourtant de donner des conditions de vie les plus conforme à leur besoin, on peut détecter du jeu : attraper le licol, mâchouiller le matériel, se promener avec un sceau, attraper notre bonnet...

Les auteurs ne disent pas que tout jeu est anormal, mais que le jeu est rare.
En éthologie le principe est que l’animal sauvage (adulte), quelle que soit l’espèce, n’apprend plus rien. Son système nerveux est "refermé" contrairement à l’animal domestique. Ce processus est l’hétérochronie. Le cheval domestique possède le caractère néoténique, qui est en fait la conservation des caractères juvéniles, donc des aptitudes à l’apprentissage. Ainsi, peut être que nous avons des juvéniles malgré leur âge avancé, ce qui explique leur jeux. (source JC BARREY)

Peut-être que le jeu doit nous alerter sur un possible facteur de mal être sans systématiser, contrairement à notre pensé spontanée qui nous fait prendre le jeu pour un signe de bien-être.
Cela nous amène sans doute à nous remettre en cause. Vue que notre réaction première est souvent de penser qu’un cheval qui joue est un cheval heureux, n’est-ce pas que inconsciemment le cheval nous évoque un « enfant », plus qu’un animal « adulte ». Ne devrait t’on pas le considérer enfin comme un animal adulte ? Grosso modo, un abonnement au New York Times lui serait plus utile qu’un ballon ?

"Quelle que soit l'espèce" :est-ce valable pour tous les oiseaux, tous les reptiles, les poissons, les mammifères, ou seulement les mammifères ayant un cerveau assez évolué? J'ai toujours lu dans les articles consacrés à la vie des chevaux sauvages que le leader de la harde est le plus souvent une jument âgée qui est plus expérimentée que les autres, donc qui a appris plus de choses tout au long de sa vie. L'apprentissage, c'est la capacité à créer de nouvelles connexions entre les neurones dans le cerveau.

Par le jeu nous apprenons, en jouant les jeunes animaux (dont nous) jouent à être grands. Quand le jeu se vit plus tard, c'est que nous en avons besoin, il est un soin à lui tout seul.
Et les animaux, sauvages ou non jouent, mais se passent volontiers de nos artifices pour cela, et leurs jeux sont à eux, sans référence avec ce qui paraît être un jeu pour nous, les chevaux jouent à fuir un prédateur fantôme (c'est un bien pour leur survie) le chien s'entraîne en se jetant sur le plus gros bout de bois qui se trouve devant son nez, et même les oiseaux jouent avec les mouvements d'air, alors qu'ils pourraient se contenter de rester sur leur branche.
Je crois que nous ne percevons pas bien les moments où ils jouent car nous définissons un schéma très étriqué du jeu.
Un poulain qui n'a qu'un ballon pour s'éclater (le poulain, pas le ballon!), c'est juste dommage...
Un cheval adulte qui ne sait plus entreprendre un de ses copains pour piquer un galop et faire l'andouille, c'est dommage aussi...Peut-être que ça en arrange beaucoup de penser que les animaux n'ont pas accès au jeu, juste parce qu'ils ne sont pas en capacité de leur offrir cet accès, ou juste de prendre le temps de les laisser jouer, sans nous, en toute intimité.
Et puis il y a ceux qui n'éprouvent peut-être pas ce besoin de jouer, tout simplement.
Quant aux animaux sauvages qui n'apprennent pas, alors là! Nous ne serions pas ce que nous sommes si nous étions restés en stand by!!!

fabrice a écrit:

"Quelle que soit l'espèce" :est-ce valable pour tous les oiseaux, tous les reptiles, les poissons, les mammifères, ou seulement les mammifères ayant un cerveau assez évolué? J'ai toujours lu dans les articles consacrés à la vie des chevaux sauvages que le leader de la harde est le plus souvent une jument âgée qui est plus expérimentée que les autres, donc qui a appris plus de choses tout au long de sa vie. L'apprentissage, c'est la capacité à créer de nouvelles connexions entre les neurones dans le cerveau.

Si j'ai compris correctement les lectures qui m'ont été proposées sur le sujet (mais c'est pas sure ) ... oui, c'est valable pour toutes les espèces sauvages qui ne sont donc pas domesticable .

En premier lieu, le cheval sauvage n’existe plus, mise à part quelque spécimen de Prevalski. Donc, les observations éthologiques sur les troupeaux libres sont souvent de l’observation sur des troupeaux issus de marronnages (animaux ayant retrouvé la liberté comme les mustangs).

La conséquence la plus marquante de la néoténie est un allongement presque indéfini de la période de curiosité et de capacité d'apprentissage qui caractérise habituellement les jeunes animaux. L'animal adulte sauvage perd cette capacité. Il reste prisonnier de ses programmes d'action désormais refermés, englobant les programmes innés de l'espèce, auxquels s'ajoutent les apprentissages effectués durant la période juvénile. Il peut ainsi s'adapter à son environnement particulier avec une marge de variabilité relativement faible.

C’est parce qu’ils ont gardé leur caractère juvénile que les chevaux sont domesticables. Les signaux de reconnaissance de l’espèce ne sont pas encore perçus avec précision. Il en résulte que deux individus d’espèces différentes, ayant tous deux cette imprécision de reconnaissance caractérisant les juvéniles, peuvent s’accepter mutuellement comme « membres honoraires » de leur propre espèce. Ainsi, l'animal sauvage pourra à la limite côtoyer l'homme, mais n’apprécia pas sa compagnie et ne sera pas dessable.

Cependant, même s’il est domesticable, le cheval nécessite des conditions de vie en adéquation avec son espèce : congénère, espace herbé…. Si on ne répond pas à se besoin, cela expose le cheval à la perte de son ajustement avec le milieu qui lui est imposé, ainsi qu’aux pathologies qui en résultent obligatoirement. Or, les conditions sont rarement rassemblées, surtout depuis qu’il est devenu objet de loisir dans des milieux péri-urbains, d’où de nombreuses pathologies de l’inhibition de l’action. Et le jeu peut traduire une pathologie de l’inhibition de l’action. Par exemple courir derrière un ballon.


Lecture très intéressante = LE CHEVAL SOUS LE REGARD DE L’ETHOLOGISTE, Revue de l’Ecole Nationale d’Equitation N° 1 - 1er semestre 1992 – 1ère partie - p.62/66 N° 3 - mars 1993 - 2ème partie – p.133/140 N° 4 - décembre 1993 – 3ème partie – p.95/101

http://www.elevagedupetitprince.ch/wp-content/uploads/2012/04/92-93-ENE.pdf

Nathalie 21 a écrit:

Par le jeu nous apprenons, en jouant les jeunes animaux (dont nous) jouent à être grands. Quand le jeu se vit plus tard, c'est que nous en avons besoin, il est un soin à lui tout seul.
Et les animaux, sauvages ou non jouent, mais se passent volontiers de nos artifices pour cela, et leurs jeux sont à eux, sans référence avec ce qui paraît être un jeu pour nous, les chevaux jouent à fuir un prédateur fantôme (c'est un bien pour leur survie) le chien s'entraîne en se jetant sur le plus gros bout de bois qui se trouve devant son nez, et même les oiseaux jouent avec les mouvements d'air, alors qu'ils pourraient se contenter de rester sur leur branche.
Je crois que nous ne percevons pas bien les moments où ils jouent car nous définissons un schéma très étriqué du jeu.
Un poulain qui n'a qu'un ballon pour s'éclater (le poulain, pas le ballon!), c'est juste dommage...
Un cheval adulte qui ne sait plus entreprendre un de ses copains pour piquer un galop et faire l'andouille, c'est dommage aussi...Peut-être que ça en arrange beaucoup de penser que les animaux n'ont pas accès au jeu, juste parce qu'ils ne sont pas en capacité de leur offrir cet accès, ou juste de prendre le temps de les laisser jouer, sans nous, en toute intimité.
Et puis il y a ceux qui n'éprouvent peut-être pas ce besoin de jouer, tout simplement.
Quant aux animaux sauvages qui n'apprennent pas, alors là! Nous ne serions pas ce que nous sommes si nous étions restés en stand by!!!

"Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme…
La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions." Jean-Claude BARREY.

Je vous rassure, moi aussi cela me perturbe l'approche éthologique du jeu. J'ai l'impression que les chevaux jouent entre eux, même les lièvres dans le pré de mes chevaux... Je sais plus que penser...C'était peut être de jeunes lièvres....

http://www.ethologie.info/revue/spip.php?article14

Je vous mets ce lien qui permet de clarifier pas mal de chose sur le jeu.

Le jeu en éthologie
DIMENSIONS ET CHAMPS DE RECHERCHE EN ÉTHOLOGIE DU JEU
vendredi 4 juin 2004, par Etienne Pottier

Il y a un truc que j'aimerais savoir (si quelqu'un sait). Avons nous procédé à une infantilisation du cheval comme nous l'avons fait pour le chien et le chat? Effectivement, nos chien et nos chats sont "d'éternel adolescent" (Pierre Jouventin). Ce qui implique qu'on a des animaux qui jouent beaucoup et ce peu malgré leur âge adulte atteint. Pour le cheval, je ne vois pas trop en quoi une sélection infantilisant aurait pu être utile à l'Homme.
Si quelqu'un à des renseignement là dessus, ça m'intéresse.

Shae-Ashira a écrit:

Il y a un truc que j'aimerais savoir (si quelqu'un sait). Avons nous procédé à une infantilisation du cheval comme nous l'avons fait pour le chien et le chat? Effectivement, nos chien et nos chats sont "d'éternel adolescent" (Pierre Jouventin). Ce qui implique qu'on a des animaux qui jouent beaucoup et ce peu malgré leur âge adulte atteint. Pour le cheval, je ne vois pas trop en quoi une sélection infantilisant aurait pu être utile à l'Homme.
Si quelqu'un à des renseignement là dessus, ça m'intéresse.  

Ce que tu soulève est très intéressant.

Selon les études du russe Belyaev, la docilité est un trait juvénile typique. Aussi, un sélection infantilisante semble intéressante pour le cheval de travail, puisque elle implique un cheval docile. ?

La domestication , la sélection d'individus plus dociles a entraîné chez tous les animaux une atrophie de la crête neurale à l'origine du cerveau, de la colonne vertébrale et de l'épiderme. Cela a eu pour conséquences un cerveau plus petit, la queue en tire-bouchons chez les cochons, les oreilles tombantes, un museau plus petit et des dents raccourcies, des os moins développés, une robe tachetée, etc...
Chez le cheval, le cerveau a diminué de 20% ... et pourtant, les chevaux sont très intelligents. Sources : Science et Vie décembre 2014.

très intéressant votre discussion . je réfléchis dans mon coin... j'apprends...