culpabiliser de son passé

quand je regarde les photo de moi il y a quelques années, elles resemble a çà:

moi sur un cheval seller et mors dans la bouche,...
et oui, j'ai commencer comme çà, cavalière et je travaillait les chevaux que l'on me confiais,...
a l'époque je ne m'en rendais pas compte, on m'a appris çà, je fesait çà!
mais aujourd'hui je me demande comment je fesait, je n'arrive pas a comprendre pourquoi je n'ai pas ouvert les yeux avant!

quand je repense a ma jument décédé, je me dit que je n'est été qu'une cavalière pour elle, mais aujourd'hui j'aurais aimer être bien plus que cela et avoir une complicité comme je l'ais aujourd'hui avec mes chevaux

est-ce que cela vous arrive aussi, de vous maudire pour ce que vous avez fait, votre ancienne vision du cheval?

oh que oui...

ça me rassure,...
Bon au moin je me dit que c'est fini, c'est du passé,...
j'ai des loulous a m'occuper et combien s'est passionant, on les découvres tout les jours, on apprend tellement avec eux
mais est-ce que tout le monde est passé par là pour comprendre ?
est-ce que tout les cavalier changerons un jours ? ce serait tellement bien,...

J'ai aussi été cette cavalière et j'ai aussi beaucoup culpabilisé. Aujourd'hui, je relativise et je me dis que, malheureusement, ça a du être un passage obligé pour que je change et ouvre les yeux !
Je n'aurai pas pu aller autant dans la "non-équitation" si je n'avais pas fait de l'équitation.

Le principal c'est d'avoir ouvert les yeux et d'être en accord avec toi même et tes convictions !
Je ne sais pas si les cavaliers changeront... On ne pourra jamais imposer cette vision des choses qui pourtant, à nous, parait si évidente, si logique. Je pense que c'est aussi important d'en parler, de montrer au gens que cheval n'est pas égal à équitation. Il doit y avoir beaucoup de cavaliers en recherche d'autre chose mais qui ne savent pas qu'autre chose existe ou bien qui n'osent pas changer(c'est dur d'être en marge parfois !).

Griotte !!!

On culpabilise tous un moment ou un autre quand on à fait de l'équitation... Je revoie encore certaines séances et je me dis que j'ai été un monstre ... Ma monitrice me disait " allé prends tes reines et mets 20kg dedans ... Et cravache pour faire avancer ..."... Comment j'ai pu accepter de tels ordres et pire les mettre à exécution ... Je me déteste ...

Griotte, je me reconnais tt à fait des tes propros, et dans ceux de ttes d'ailleurs...

Citation :

Je n'aurai pas pu aller autant dans la "non-équitation" si je n'avais pas fait de l'équitation.

Tout à fait!!!!

Oh oui moi aussi je me déteste pour ce que j'ai fait. Le pire étant sur les poneys quand j'étais plus jeune. C'est fou ce qu'on pouvait taper dessus sans aucune honte et aucun problème de conscience. Comme quoi le conditionnement nous fait faire des choses horribles Et pourtant à l'époque j'aurais trouvé ça horrible de voir quelqu'un frapper son chien par exemple. Quelle hypocrisie !!

Il faut se dire que contrairement à d'autres, on a limité les dégâts. Mieux vaut tard que jamais ! Et comme Griotte, je pense qu'il faut avoir baigné dedans pour s'en rendre compte...

J'ai toujours été "mauvaise" cavalière : je ne tendais pas les rênes jusqu'à leur mettre la tête dans le poitrail, je ne tapais pas dessus, je n'aimais pas sauter, je préférais marcher au pas. En quelque sorte j'étais prête à basculer dans un autre type de relation. Quand ma fille a eu 5 ans elle a voulu faire du poney, et j'ai trouvé un club où on ne mettait pas une cravache dans les mains des enfants. Et les cours étaient assez tranquilles, et puis de toute façon, comme moi, elle refusait les contraintes. Et après quelques années j'ai achetée Idole, et petit à petit j'ai pu changer. J'ai redécouvert mes rêveries d'enfant qui ne concernaient pas l’équitation mais le cheval libre et sa beauté.

Pareil que Kells. En plus de ça, je suis réellement maladroite et pas du tout sportive. Donc, je refuse de faire subir cela à un cheval. Certaines personnes ont déjà essayé d'argumenter : "Oui, mais si tu ne montes pas, tu ne progresseras pas, et tu ne pourra pas passer ce stade pour trouver du plaisir à cheval." Oui, mais pour progresser, il faudrait qu'un pauvre cheval subisse mon assiette lourde et mes mains maladroites pendant un sacré bout de temps. Et ça, c'est hors de question.
Trouvez-moi un cheval mécanique, et on en reparle !

Sérieusement, j'ai eu la "chance" de me faire vider suffisamment tôt pour que ma peur m'empêche d'approcher sérieusement les chevaux pendant 10 ans. Pendant tout ce temps, ça a été une véritable souffrance d'être séparée d'eux. Mais aujourd'hui, je sais que c'était un signe du "destin" (et puis à y réfléchir, ça n'aurait pas pu être autrement puisque je ne me vois pas vraiment en cavalière de concours...). Je ne peux même pas décrire ce que j'ai ressenti le jour où j'ai eu "ma" jument, simplement pour l'aimer et l'emmener promener et brouter à pieds. Juste comme j'en rêvais petite...

Et moi mon mono me disait : "Sév, comment tu fais pour endormir tes chevaux?" pour vous dire mon comportement en reprise.

Moi ce que j'appréciais à l'époque, c'était l'avant et l'après reprise... Haaaa, ça j'aimais!!