DEBAT: Le travail, indispensable au bien-être du cheval?

Citation :

en prenant en compte tout un tas de paramètres comme ce qui convient le mieux au cheval et ce que nous sommes capables de lui offrir.

Ce que l'on peut offrir à son cheval est aussi un paramètre primordial à prendre en compte, et pas uniquement en ce qui concerne le travail mais aussi en ce qui concerne les conditions de vie - tout le monde n'a pas d'immenses prés à disposition, certains n'ont même pas de pré du tout, etc, certains ont des paddocks mais pas d'herbe, etc, etc. Bref, je suppose que même si nous avons un idéal dans la tête, il nous faut en pratiquer simplement faire du mieux que nous pouvons!

Laurie a écrit:

Pour moi non, le travail n'est pas indispensable, les chevaux vivent très bien sans nous.

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sans la domestication le cheval n'existerait plus.
Meme les przewalski sont plus ou moins reconstitués et auraient de toute façon disparu si le monsieur du même nom ne s'était pas interessé à eux.

Alors le "vivent très bien sans nous" je me demande quand meme à quoi ça correspond dans ton idée ?

Je comprens la phrase "les chevaux vivent très bien sans nous" comme le fait que les chevaux, si on les laisse vivre entre eux en liberté, se débrouillent très bien: ils savent se nourrir, se reproduire, se protéger, même se vermifuger en sélectionnant des plantes adéquates, etc... En fait, pour moi, cette phrase se réfère au moment, il y a très très très longtemps, ou l'homme a attrapé son premier cheval - à l'époque, les chevaux vivaient très bien de leur côté sans aucune intervention de l'homme!

Aujourd'hui, je pense que, malheureusement, l'intervention de l'homme est souvent nécessaire, ne serait-ce que pour nourrir car les herbages ne sont pas assez grands, pour protéger des intempéries par exemple car les races ont été modifiées et les chevaux actuels sont souvent fragiles, etc etc. Mais la faute à qui, cette situation de dépendance du cheval vis à vis de l'homme?

Vanille a écrit:

----. Mais la faute à qui, cette situation de dépendance du cheval vis à vis de l'homme?

b'en paske les chevaux sont stupides....y zavaient qu'à inventer la bombe atomique les premiers.
Et vlan !

Vanille a écrit:

Je comprens la phrase "les chevaux vivent très bien sans nous" comme le fait que les chevaux, si on les laisse vivre entre eux en liberté, se débrouillent très bien: ils savent se nourrir, se reproduire, se protéger, même se vermifuger en sélectionnant des plantes adéquates, etc... En fait, pour moi, cette phrase se réfère au moment, il y a très très très longtemps, ou l'homme a attrapé son premier cheval - à l'époque, les chevaux vivaient très bien de leur côté sans aucune intervention de l'homme!

Aujourd'hui, je pense que, malheureusement, l'intervention de l'homme est souvent nécessaire, ne serait-ce que pour nourrir car les herbages ne sont pas assez grands, pour protéger des intempéries par exemple car les races ont été modifiées et les chevaux actuels sont souvent fragiles, etc etc. Mais la faute à qui, cette situation de dépendance du cheval vis à vis de l'homme?

Voilà, c'est exactement dans ce sens
Alors oui les rares chevaux sauvages (et encore "sauvages", plus en semi-liberté que libres), comme les mustangs ou les brumbies, se débrouillent très bien "sans nous" (bon après y'a ces campagnes d'abattage et de régulation, mais ça c'est une autre histoire, si on empietait pas sur leurs terres, y'aurait pas ce problème). Après il y a évidemment la sélection naturelle, les plus faibles meurent, mais au final c'est selon moi pas plus mal... C'est grâce à la sélection naturelle que les espèces subsistent après tout.

C'est vrai que pour nous c'est pas vraiment concevable pour nos chevaux domestiques, mais on pourrait appliquer cette sélection à la reproduction par exemple... Ecarter tous les chevaux fragiles de la reproduction, ce serait un grand pas en avant.

Citation :

bon après y'a ces campagnes d'abattage et de régulation, mais ça c'est une autre histoire, si on empietait pas sur leurs terres, y'aurait pas ce problème