la vie au pre....ennui?

Cette idee que je ne partage pas au premier abord m'est venue de mon mari....d'apres lui un cheval qu'on laisserait au pre continuellement sans jamais lui faire faire des promenades ( montees ou en longe) ou des exos a pieds , s'ennuierait a la longue...qu'en pensez-vous?

ça dépend. Si il est seul et qu'il n'y a jamais rien qui se passe, il y a un risque qu'il s'ennuie et déprime sinon aucune chance.

Je l'ai dit dans d'autres posts, pour moi, le cheval qui vit au pré, c'est bien, mais pas suffisant. Même dans un grand pré, avec d'autres chevaux etc...
Le pré n'est jamais assez grand, varié, animé, intéressant, stimulant.... pour le moral du cheval, il me semble primordial de le sortir et de lui proposer des activités stimulantes.

Quand on a eu Wyfke, elle vivait au pré la plupart du temps, en troupeau, mais ne faisait rien d'autre que de pouliner. On pourrait dire qu'elle avait tout pour être heureuse, une vie au plus près du "naturel"... et pourtant, elle était grognon, aigrie, il était impossible de l'approcher au pré sans lui apporter un seau de granulés. On peut pas dire qu'elle fuyait le travail, son ancien proprio ne la montait jamais!
Quand elle est arrivée chez nous, les débuts ont été un peu difficile, on a contrarié ses habitudes, on a commencé à la sortir de son train train, la promener, la monter, l'éduquer surtout! Et elle s'est vraiment transformée. Elle est devenue plus proche de nous, elle a commencé à s'intéresser à ce qu'on lui demandait, et à vraiment participer au travail. Elle a beau avoir vieilli, elle est bien plus en forme physiquement et moralement maintenant qu'il y a 4ans!

pico-ti a écrit:

Je l'ai dit dans d'autres posts, pour moi, le cheval qui vit au pré, c'est bien, mais pas suffisant. Même dans un grand pré, avec d'autres chevaux etc...
Le pré n'est jamais assez grand, varié, animé, intéressant, stimulant.... pour le moral du cheval, il me semble primordial de le sortir et de lui proposer des activités stimulantes.

Quand on a eu Wyfke, elle vivait au pré la plupart du temps, en troupeau, mais ne faisait rien d'autre que de pouliner. On pourrait dire qu'elle avait tout pour être heureuse, une vie au plus près du "naturel"... et pourtant, elle était grognon, aigrie, il était impossible de l'approcher au pré sans lui apporter un seau de granulés. On peut pas dire qu'elle fuyait le travail, son ancien proprio ne la montait jamais!
Quand elle est arrivée chez nous, les débuts ont été un peu difficile, on a contrarié ses habitudes, on a commencé à la sortir de son train train, la promener, la monter, l'éduquer surtout! Et elle s'est vraiment transformée. Elle est devenue plus proche de nous, elle a commencé à s'intéresser à ce qu'on lui demandait, et à vraiment participer au travail. Elle a beau avoir vieilli, elle est bien plus en forme physiquement et moralement maintenant qu'il y a 4ans!

Après, si vraiment on a de quoi se rapprocher des conditions de vie naturelles (comme à Montfroc, ils ont je ne sais combien d'hectares dans la montagne pour leurs chevaux qui ont un vrai groupe social composé d'étalons, poulains, juments ect), là sortir me parait superflu pour le cheval lui même

Je suis une grande fan des sorties en longe

de même pour moi

Il est déjà arrivé une fois, que le fil de clôture soit resté ouvert, et bien personne ne s'est échappé, ils sont restés dans le chemin sans aller bien loin!!
Des chevaux ont également vécus ici il y a quelques années déjà, sans clôtures et avec la possibilité d'aller ou ils voulaient et jamais ils ne partaient . C'est bien un signe que la vie au pré n'est pas si ennuyeuse que ça, sinon ils y a longtemps que tous seraient allé voire ailleurs. Tout dépend bien sure des conditions !!

Je ne suis pas d'accord avec cette analyse.
Un cheval qui n'est pas habitué à sortir va avoir peur de la nouveauté. Même s'il a la possibilité d'aller explorer, il préfèrera rester en "territoire" connu. Par ailleurs, autre facteur primordial, les chevaux "sauvages" se déplacent beaucoup pour trouver eau et nourriture. Or, des chevaux ayant de quoi se rassasier chez eux ne s'éloigneront pas trop de cette source de confort.
Et puis, je trouve que ça recoupe ce qu'on a déjà dit ailleurs. Le cheval n'a pas la capacité de regretter ce qu'il ne connait pas. Je doute qu'un cheval qui s'ennuie soit capable d'aller chercher hors de son environnement des sources de distractions.

[quote="Laurie"]

pico-ti a écrit:

Après, si vraiment on a de quoi se rapprocher des conditions de vie naturelles (comme à Montfroc, ils ont je ne sais combien d'hectares dans la montagne pour leurs chevaux qui ont un vrai groupe social composé d'étalons, poulains, juments ect), là sortir me parait superflu pour le cheval lui même

tu connais Montfroc ??? La famille Lopez ? au punaise j'y ai passé 2 mois c'était génial
Ca a été le plus bel été de ma vie

pico-ti a écrit:

Je ne suis pas d'accord avec cette analyse.
Je doute qu'un cheval qui s'ennuie soit capable d'aller chercher hors de son environnement des sources de distractions.

Je trouve ça assez réducteur, surtout après tout ce qui a été dit sur un autre post, concernant l'intelligence des chevaux.........non

Ca n'a rien à voir avec l'intelligence. J'ai eu mon 1er téléphone portable à 18 ans. Et je n'ai pas ressenti de "manque" avant, puisque je ne savais même pas ce que c'était. Comment regretter quelque chose qu'on ne connait pas?

En plus, les distractions, c'est très subjectif, et variable d'un individu à l'autre. J'ai du mal à imaginer un cheval sortir de son pré à la recherche de distractions. Et puis l'instinct grégaire joue aussi, et ça n'a rien de péjoratif ce que je dis là, on pourrait tout aussi bien appliquer cela à l'homme. Ce n'est pas naturel de quitter ses congénères pour explorer des endroits inconnus donc potentiellement dangereux. A plusieurs, ils sont un peu plus courageux, mais encore une fois, partir à la recherche de nourriture, c'est une chose, mais chercher de la distraction...

Si je laissais mes juments divaguer, j'imagine assez bien ce qu'elles feraient. Wyfke s'arrêterait à la 1ere touffe d'herbe bien verte, tandis que Pandora prendrait le chemin qu'on prend habituellement pour les ballades, et s'éloignerait pour galoper dans les champs.... mais toujours dans des endroits familiers.

Donc ca implique qu'ils ne sont pas mals là où ils sont et l'ennui est surtout un pb humain.
Ce que nous trouvons ennuyeux (une vie au pré) est leur vie à eux.

Oui quand je lis les uns et les autres et moi aussi d'ailleurs, j'ai plus l'impression qu'on transfere sur nos animaux nos propres ressentis, et qu'on leur attribue des sentiments en fonction de ce que nous vivons.

Fa a écrit:

Oui quand je lis les uns et les autres et moi aussi d'ailleurs, j'ai plus l'impression qu'on transfere sur nos animaux nos propres ressentis, et qu'on leur attribue des sentiments en fonction de ce que nous vivons.

oui,là,tout à fait d'accord

Je suis d'accord sur le fait qu'ils ne peuvent pas regretter ou avoir envie de ce qu'ils ne connaissent pas, genre couvertures, abris, compléments alimentaires ou je ne sais trop quoi d'autre, mais là il s'agit "d'état d'âme"( je ne trouve pas trop le bon terme).Nos gros ne sont pas des potiches, sans aucunes initiatives a attendre bêtement que l'humaine fasse les choses ou décide à leur place.

Si ils en ont la possibilité, ils iront chercher mieux à côté.
J'ai l'exemple tout récent, d'un cheval qui chez ses anciens proprios passé son temps à s'échapper parceque ses conditions de vie n'étaient pas géniales et dans le nouvel endroit où il est maintenant ouvre les portillons pour allé retrouver et jouer avec les poons .

Chez nous, l'absence de sorties est le gros gros point noir à mon avis. Je ne peux pas sortir mes deux chevaux toute seule, et je n'ai personne dans mon entourage pour m'accompagner, donc les chevaux ne sortent pas.
Je pense qu'il ne faut pas se leurrer, ils sont en prison, une prison mieux qu'un box mais une prison quand même. Je ne me sens pas forcément bien avec ça.

Maintenant, ont-ils l'air d'en souffrir? Ce qui me rassure, c'est que non. Ils sont en super forme physique et morale, et certainement beaucoup mieux qu'à l'époque box. Après, tout dépend des caractères peut-être, ma jument a toujours été très pantouflarde; certains chevaux aiment explorer, face à une nouveauté aiment aller la voir, etc; ma jument n'est pas du tout comme ça, elle a toujours beaucoup aimé sa routine, son lieu de vie, ses habitudes. Pour Banjo, c'est un ancien cheval de randonnée à priori, ceci étant, il ne se sentait pas bien du tout les dernières années avant qu'il n'arrive parmi nous, s'étant retrouvé tout seul dans un pré suite à la mort de son copain. Il a été transformé moralement à partir du moment où il a rencontré Isa et a pu de nouveau vivre avec un autre cheval.

Donc tout dépend du parcours de vie du cheval aussi. Je pense qu'on a tous un idéal en tête (hectares de terrain varié, immense troupeau, etc), quand même difficilement réalisable en pratique, donc on essaie de faire au mieux en fonction de ses possibilités et aussi de ce que l'on pense prioritaire. Pour moi, entre les sorties mais la vie en box et l'isolement social, et la vie au pré à deux mais sans sorties, je n'ai pas hésité une seule seconde et j'ai choisi la deuxième solution que j'ai pensé la meilleure, apparemment je ne me suis pas trompée pour le moment.

Je pense aussi qu'il y a pré et pré. J'aime beaucoup la localisation du pré de mes chevaux, ils sont entourés d'un peu de tout: il longe plusieurs maisons et jardins (donc activités humaines + un poulailler), un bout de route (donc l'animation qui va avec), l'étang et vu sur le chemin qui y mène (donc beaucoup d'oiseaux, de promeneurs, etc), un bout de forêt, et enfin un bout de champ, avec plein de coins, recoins, et d'angles et de points de vue différents. Ils sont à la fois au calme, et en même temps sont en contact avec la vie du village comme avec la campagne. Je pense que ça apporte beaucoup de variété. En revanche, il y a des prés par exemple isolés en dehors de toute agglomération, en pleine campagne, et là c'est sûr, l'animation doit être moindre.

Ceci étant, je pense aussi qu'il ne faut pas anthropomorphiser de façon inverse - broûter est une activité qui nous parait hautement répétitive, abrutissante et ennuyeuse, alors que pour les chevaux, c'est quelque-chose de très sérieux, qui est pour eux non seulement un besoin mais quelque-chose qu'ils apprécient. Ca les occupe quand même 16h par jour en moyenne; ajoutons à cela les temps de repos, les relations sociales, et finalement il y a très peu de temps (1h ou 2) qu'un cheval pourrait consacrer à autre chose dans sa journée... déja fort remplie par sa vie de cheval à lui!

aynil a écrit:

Donc ca implique qu'ils ne sont pas mals là où ils sont et l'ennui est surtout un pb humain.
Ce que nous trouvons ennuyeux (une vie au pré) est leur vie à eux.

Ce n'est pas parce qu'il ne semble pas s'ennuyer dans son pré qu'avoir des distractions ne serait pas mieux pour lui.
Et puis, on n'interprète pas toujours bien les comportements de nos chevaux. On peut penser qu'un cheval est grincheux parce que c'est son tempérament, à cause de la météo ou je ne sais quoi d'autre... ou qu'il est agressif avec nous ou avec les autres chevaux par manque de "respect"... Les manifestations de l'ennui peuvent être bien différentes d'un cheval à l'autre, et pas forcément analysées comme telles.

Et puis ce n'est pas parce que certaines choses ne sont pas "naturelles" qu'elle ne sont pas bénéfiques pour le cheval. Un cheval sauvage ne se promène pas comme ça, juste pour le "plaisir" de découvre de nouvelles choses. Pourtant, qui peut dire que son cheval n'aime pas les ballades en main?

Citation :

Pourtant, qui peut dire que son cheval n'aime pas les ballades en main?

Si tu parles de balades sans arrêts, suivre son humain au pas, en pouvant regarder et pas broûter sauf lors de pauses bien précises, alors non ma jument n'a jamais aimé; par contre, la tenir en main et la suivre elle au fil de son broûtage et de ses explorations, là oui, elle aime bien.

[quote="aynil"]

Laurie a écrit:

pico-ti a écrit:

Après, si vraiment on a de quoi se rapprocher des conditions de vie naturelles (comme à Montfroc, ils ont je ne sais combien d'hectares dans la montagne pour leurs chevaux qui ont un vrai groupe social composé d'étalons, poulains, juments ect), là sortir me parait superflu pour le cheval lui même

tu connais Montfroc ??? La famille Lopez ? au punaise j'y ai passé 2 mois c'était génial
Ca a été le plus bel été de ma vie

Oui mon club y va en rando chaque année, je suis allée une année (l'année où j'ai eu Leil, j'ai su que c'était ok pour la visite véto d'ailleurs là-bas ^^)

Sinon, je suis d'accord avec pico-ti

Je ne saurai pas vraiment répondre à cette question parce que ça dépend de tellement de facteurs : ses compagnons, son milieu de vie, le nombre de "stimulis" auxquels il est soumis, son caractère aussi, tout quoi. Je crois que c'est vraiment une question difficile à laquelle on peut faire que du cas par cas.

Mais bon je dirai qu'en même qu'une balade ça ne peut que faire du bien (au cheval!)

Vanille, tu faisais où ta ballade? tu l'amenais voir des trucs intéressants pour elle? Je sais que si j'amène Lazz dans des endroits qu'elle connait, qu'elle n'aime pas spécialement et que je l'empêche de manger beh j'en connais une qui va vite détester les balades aussi! Il faut tester et voir ce qu'elle aime. Lazz aime aller voir les autres chevaux, dire bonjour à l'âne mais de loin lol, voir les vaches, les enfants aussi je crois bien, puis certains endroit où elle aime bien observer aussi, manger bien sure, découvrir quelque chose de neuf, ça l'intéresse souvent.

pico-ti a écrit:

J'ai du mal à imaginer un cheval sortir de son pré à la recherche de distractions. (...) Ce n'est pas naturel de quitter ses congénères pour explorer des endroits inconnus donc potentiellement dangereux. A plusieurs, ils sont un peu plus courageux, mais encore une fois, partir à la recherche de nourriture, c'est une chose, mais chercher de la distraction...

Si je laissais mes juments divaguer, j'imagine assez bien ce qu'elles feraient. Wyfke s'arrêterait à la 1ere touffe d'herbe bien verte, tandis que Pandora prendrait le chemin qu'on prend habituellement pour les ballades, et s'éloignerait pour galoper dans les champs.... mais toujours dans des endroits familiers.

(dans un autre post) Un cheval sauvage ne se promène pas comme ça, juste pour le "plaisir" de découvre de nouvelles choses.

De ce que je vois ici avec les différents chevaux je ne partage pas ton avis.

Ici on a 6 chevaux qui ne s'entendent pas tous ensemble, alors on fait des petits groupes que l'on modifie au gré des différents hasards (bon en fait c'est encore un peu plus compliqué mais c'est pas la question ici — bref). Et puis aussi on a un paysan qui, comment dire... n'est pas vraiment un champion absolu en matière de pose des clôtures, disons. Et pour finir, comme vus avez pu le constater dans la vidéo de ma présentation, on ne vit pas trop dans le stress dans le coin...

Il résulte de tout ça que l'on a eu l'occasion de tester différentes formules avec les chevaux.

Il y en a un, Charlie, qui est resté bien longtemps dehors en liberté totale (i.e. pas dans un parc, et sachant que la propriété n'est pas clôturée il était réellement en liberté totale) et ça lui convenait très bien, il passait ses journées près de nous et partait à la tombée du jour faire le tour des différents champs autour de la ferme, grignoter différents trucs, se rouler, courir, faire des coucous aux autres chevaux dans leurs parcs respectifs dont il saute allègrement les clôtures, et revenait au lever du jour devant la ferme.

Il y en a deux autres, Ode et Flèche, qui sont inséparables et qui ont l'habitude de ne jamais rester dans le même parc plus d'un mois (en gros). Pas de problème au début et puis un jour on les voit arriver sur le parvis de la ferme, genre "ça faisait longtemps qu'on vous avait pas vus, hein". Ils passent un jour ou deux (... ou trois... ou quatre... bon ensuite en général on essaie de se bouger un peu tout de même) autour de la ferme en liberté totale eux aussi.

De temps en temps s'ajoutent à cette bande de joyeux anarchistes un autre cheval ou plusieurs, voire la bande des ânes toute ou partie, mais ça reste tout de même plus occasionnel (disons que ça n'arrive pas plus d'un jour par mois en moyenne, hum hum...).

Mais dans toutes les configurations possibles, tout le monde reste toujours là. Sauf... sauf une fois où le garde champêtre du village d'à côté a appelé vers 7h du soir parce qu'il a avait croisé Ode et Flèche et Charlie sur une route (houlà, hyper champêtre la route et en sommet de col, aucun danger) à 5 km à peu près. Ils avaient subitement décidé de traverser la forêt et d'aller voir ailleurs (une heure plus tôt ils étaient sur le parvis de la ferme). Un ailleurs où ils n'étaient jamais allés. Allez savoir pourquoi là, pourquoi à ce moment ils ont eu envie de ça...

En tout cas c'est certain qu'ils n'étaient pas partis chercher de la nourriture (ni de l'eau) puisqu'ils ont tout à disposition ici, et qu'ils connaissent très bien chaque endroit. C'est certain aussi qu'ils ne se sont pas dirigés sur un chemin habituel de ballade puisque personne ne va jamais de ce côté avec les chevaux. Et il ne s'était rien passé d'inhabituel, pas de visite, pas de bruit, aucune activité qui aurait pu les faire fuir... du reste, lorsqu'on est allé les chercher ils ont pris le chemin du retour sans se faire prier (et en liberté, juste en suivant l'invitation à rentrer).

Bon, après mon roman...
D'abord je voudrais savoir ce qui te fait dire qu'un cheval sauvage ne se promène pas comme ça juste pour le plaisir. Moi franchement, même si ça n'était pas la motivation la plus fréquente, ça ne m'étonnerait pas du tout.
Et ensuite j'aurais tendance à imaginer que certes, si tu laisses tes juments en liberté il y a des chances pour qu'au début elles fassent exactement ce à quoi tu t'attends, mais au bout de quelques jours elles risquent de prendre un rythme différent, une perception différente de la liberté (par rapport au parc clôturé), et alors elles risquent aussi de prendre de nouvelles initiatives.

(Désolée pour cette tartine ! Quand je pense que je voulais dire d'autres trucs aussi... j'en garde pour une autre fois, hein)

très intéressant à lire,et ton récit confirme ce que je pense,les chevaux sont tellement conditionés par l'humain,que lorsqu'ils ont le choix et retrouvent une vraie liberté,ils changent complètement leurs habitudes

Eh ben entre Vanille et Mirza on va avoir de la lecture !!

(je taquine ! )

Super interessant ton témoignage Mirza. La ferme est en retrait des routes ?

Bavarde moi?

Ton témoignage est super intéressant, Mirza. Ce que je retiens, c'est que tes équidés ont eu tendance à rester près de leur lieu de vie, mais peut-être était-ce la présence des autres équidés et animaux de la ferme qui les incitaient à rester? Si on réfléchit à l'éthologie, ce dont un cheval ne s'éloigne jamais, c'est de son troupeau; par contre les troupeaux, les groupes ensemble, se déplacent.